L'histoire :
En suivant le papillon lumineux, Rikugô se retrouve face à Byakuroku. En fait, il est en train de voir le futur, plus précisément la scène précédant l’affrontement entre Ginshu et le maître des yôkai de la forêt. La situation est délicate : Shinshu est coincée dans le corps de serpent géant de Byakuroku qui allait tout simplement balancer la fillette au loin lorsqu’il a senti Ginshu approcher avec une aura menaçante. Ce dernier pense que le yôkai a pris Shinshu en otage et la tension est palpable. Pourtant, Byakuroku explique que la guerre entre leur deux peuples ne l’intéresse pas : il cherche la connaissance absolue, savoir ce qu’est un humain, ce qu’est un yôkai, ce qu’est ce monde... Rikugô sort soudain de sa vision et se retrouve de nouveau dans sa geôle, face à un Shininome inquiet de le voir les yeux dans le vide depuis un moment. Mais Rikugô veut en savoir plus et rattrape le papillon de lumière avant qu’il ne s’en aille. La vision reprend alors mais entretemps tout a dégénéré et c’est un véritable bain de sang qui apparaît devant les yeux du jeune homme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toujours aussi confus et compliqué à suivre, le scénario continue cette fois encore d’avancer méticuleusement. La principale partie de ce volume est consacrée à la dernière rencontre entre Byakuroku, le maître des yôkai de la forêt, et Ginshu, la « prêtresse » des humains jouant le rôle de doublure et de bouclier pour la véritable princesse qui n’est autre que Shinshu. Difficile de dire tout d’abord si Rikugô voit le futur ou une scène du passé, car les événements qui vont suivre alors mènent à une situation en tout point identique à celle d’il y a plusieurs volumes... Malgré la réécriture du monde qui a eu lieu quelques jours auparavant, il semble donc que l’on se dirige droit vers la même situation qu’avant, à ceci près que les protagonistes (à part Rikugô et Tsuru-ume) ont oublié la réalité précédente... Bref, c’est compliqué, et la façon dont la mangaka raconte l’histoire sans explication claire n’aide pas vraiment à s’y retrouver. A la fin, on a comme souvent droit à une petite partie concernant le monde « réel » avec l’enquête qui continue et qui devrait mener à découvrir ce qui se cache derrière Amatsuki, mais ce n’est encore pas pour cette fois bien évidemment (à coup d’un chapitre par volume, on n’y arrivera pas de sitôt !). A l’instar des volets précédents, même si on ne comprend pas toujours tout du premier coup et qu’il est souvent utile de reparcourir les 3 ou 4 derniers volumes et de lire ce tome 8 plusieurs fois pour s’y retrouver, le récit continue d’intriguer et de nous donner envie de découvrir la suite afin d’un jour, peut-être, obtenir enfin la clé de tous ces mystères. Accrochons-nous, nous en sommes à peine à la moitié du récit !