L'histoire :
Le politicien Iruma a débarqué à l’appartement de Yamato. Il lui propose de lui acheter Ultimo pour 100 millions de yens. Yamato se montre méfiant : Iruma est la réincarnation de son ennemi du XIIème siècle, et il est également accompagné de son Karakuridôji maléfique, Jealous. Mais Iruma lui assure qu’ils n’ont plus de raison de se battre. Au lieu de cela, il lui propose de s’allier contre Dunstan, le créateur des marionnettes à cause de qui cette guerre a commencé il y a des siècles : en détruisant tous les Karakuridôji, ils mettront un terme à tout cela. Mais le jeune homme ne se laisse pas avoir car ses souvenirs du XIIème siècle ne laissent aucun de doute : Iruma est mauvais ! Devant son refus, le politicien monte les enchères à 300 millions mais Yamato s’énerve. Voyant que sa stratégie n’a pas fonctionné, Iruma demande alors à Jealous de tuer le lycéen. Contre toute attente, la marionnette tue son propre maître avant de s’en aller. Yamato est sous le choc mais tente tout de même de retenir Jealous, ce dernier lui arrachant alors un bras pour le repousser. C’est à ce moment qu’Ultimo réapparaît pour défendre son maître : un nouveau combat commence...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier volume un peu décevant, ce second opus, à peine meilleur, continue malheureusement de se montrer moyen. Encore une fois, l’histoire se suit facilement mais n’arrive tout simplement pas à passionner. Il faut dire aussi que les situations sont sans grande surprise, que le héros se sort des situations avec un peu trop de facilité, et que les événements prennent une tournure assez classique. Ainsi, le meilleur ami du héros commence à donner des signes « inquiétants » tandis que ce dernier rencontre des alliés inattendus. On découvre en fait qu’il y a plein de marionnettes supplémentaires, que ce soit du côté du bien ou du mal, et que la lutte va donc se montrer plus complexe (et plus longue) que prévue. De plus, les combats font un retour en force et ne font encore pas dans la dentelle, mais cette fois l’auteur va très loin en fusionnant carrément le héros avec son Karakuridôji, ce qui donne une sorte de mécha géant ! En fin de tome, un chapitre bonus plutôt dispensable nous présente la première rencontre du héros et de ses camarades de classe, le tout sur le registre de l’humour. Malheureusement, là encore, cela laisse un peu de glace. Côté dessin également, le constat reste toujours aussi mitigé : les planches sont impeccables, certes, mais la galerie des nouveaux personnages est encore ce coup-ci un peu trop stéréotypée. Quant aux Karakuridôji, ceux-ci ont certes des tenues et des têtes toujours originales, mais ils manquent eux aussi sérieusement de charisme. En fait, le problème est là : c’est bien fait, mais c’est fade ! Idem pour le scénario : l’histoire n’est pas inintéressante mais, malgré tous les efforts déployés, cela nous laisse un peu froid. Une lecture moyenne somme toute, qu’on ne désespère pourtant pas de voir s’améliorer par la suite.