L'histoire :
Yamato fait face à Makoto. Si le combat semble violent, tout se joue pourtant dans leurs échanges de paroles : c'est avant tout un duel d'idées. Au final, Makoto a embrassé le mal car elle a décidé que tous les moyens seraient bons pour arrêter son père Dunstan. Quant à Yamato, il continue de vouloir convaincre le camp du mal de rallier celui du bien. Au moment où il réussit à convaincre la jeune fille, Dunstan apparaît au sein de son karakuridoji Universal God Miryû et emprisonne sa fille dans ses griffes avant de se volatiliser en annonçant à Yamato qu'il l'attendra dans le futur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Finalement, tant bien que mal, le récit arrive enfin ici à sa conclusion. Après un ultime affrontement des karakuridoji du bien contre ceux du mal, une fois de plus sans que cela n'aille au bout, Dunstan apparaît et change la donne, avant de donner rendez-vous à tout le monde dans le futur. Hop, une ellipse plus tard, et tout le monde - avec quelques blessures de plus - est allié et fait face à Dunstan pour le véritable combat de fin. Au-delà de ces facilités scénaristiques qui gâchent un peu le plaisir, on regrette que cet affrontement pour l'avenir du monde soit expédié très rapidement, sans aucune difficulté ni aucune tension. Pour ne rien arranger, les combats sont incompréhensibles, comme d'habitude, que ce soient les phases d'action brouillonnes ou des utilisations de pouvoirs sans imagination où chacun se contente de gueuler le nom de son attaque, le tout suivi d'un gros éclair blanc histoire de ne pas avoir à dessiner ce qu'il se passe... En résumé, c'est un déroulement téléphoné depuis le revirement lors du combat Yamato / Makoto jusqu'au duel final, avec un dénouement facile et attendu. Tout cela donne une conclusion décevante certes, et loin de proposer la moindre émotion ni le moindre souffle épique, mais finalement cela correspond au ressenti global sur la série dans son ensemble. Pour parachever de nous achever, on a droit en bonus à un épisode 0, sorte d'épilogue indépendant, et qui réussit le tour de force d'être encore plus décevant que le reste. Encore une fois, Hiroyuki Takei sera parti pour cette série d'un concept intéressant (et créé par Stan Lee), pour ensuite en gâcher le potentiel à mi-parcours avant de carrément bâcler la fin. Une conclusion pas totalement nulle (n'exagérons pas), mais clairement pas à la hauteur de ce qu'on attendait.