L'histoire :
Le club de basket du collège Teikô a un palmarès très impressionnant et connût même une période d’invincibilité grâce à un groupe de 5 génies surnommés la génération miracle. Une rumeur prétend qu’il y avait un 6ème membre que personne ne connaît et que les autres considéraient comme leur supérieur, mais cela est resté du domaine de la légende. Aujourd’hui, c’est la rentrée au lycée Seirin et tous les clubs essayent de recruter de nouveaux élèves. Riko est chargée de faire remplir des formulaires d’inscription pour le club de basket et se réjouit que parmi les nouveaux se trouve un garçon comme Taiga Kagami dont le physique laisse rêveur. Plus tard, tous les nouveaux du club de basket se rendent au gymnase. Riko, qui est pourtant une élève, se présente comme leur entraîneur avant de leur demander d’enlever leur t-shirt. Ainsi, elle peut deviner leur potentiel et confirmer que Taiga est un très bon joueur. Le problème vient d’un autre élève : Kuroko. Non seulement ce dernier passe complètement inaperçu mais en plus il n’a aucun atout physique. Pourtant, il aurait fait partie de la fameuse génération miracle du collège Teikô... Mais sans rien pour lui, comment a-t-il bien pu en faire partie ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les shônen sportifs ont l’habitude de nous présenter un personnage ayant bien souvent un don pour un sport particulier (ici, le basket) et qui va peu à peu développer son talent. Ici, le principe n’est pas tout à fait le même car le personnage principal connaît déjà son don et le maîtrise. Mais ce n’est pas tout : non seulement la capacité du garçon est très originale car il arrive à passer complètement inaperçu à cause de son absence de charisme, mais en plus il fait en sorte de mettre en lumière ses coéquipiers. Ainsi, c’est l’histoire d’une sorte de « bras droit de l’ombre » de l’équipe qui nous est narrée, mais ce premier volet sert surtout à faire connaissance avec les personnages, le don particulier du héros et le premier coéquipier qu’il veut mettre en valeur. L’humour est bien évidemment de la partie, ne serait-ce qu’à cause du côté fantôme du héros, et on est intrigué par cette histoire qui se montre très surprenante. Graphiquement, il y a moins de surprises mais la qualité est là, ce qui est le principal : trait fin, dynamisme dans le découpage et la mise en scène, décors relativement présents, personnages charismatiques (sauf le héros mais cela est volontaire), et les passages sportifs sont bien rendus. Voilà une bonne surprise qui ne demande qu’à prolonger la lecture.
