L'histoire :
Pour mettre un terme à leur duel, Cendrillon propose à Gekkô et ses amis une nouvelle course dans la ligne droite formée par les rails de la voie ferrée où ils se trouvent, la prochaine gare en vue jouant le rôle de la ligne d’arrivée. Lorsque Hachikazuki lui annonce qu’elle compte bien gagner afin de la renvoyer dans son monde, Cendrillon déclare préférer mourir plutôt que de retourner dans les pages de son conte, et cette remarque intrigue beaucoup Gekkô. La course commence et, tandis que Tendô conduit sa voiture fusionnée avec Hachikazuki, Gekkô interpelle Cendrillon pour lui demander quel est son problème avec son conte : après tout, il se termine en happy end pour elle, mais peut-être est-ce justement ce bonheur qui lui fait peur ? Touchée au vif, Cendrillon s’énerve et ordonne à son chauffeur de manœuvrer pour écraser la voiture de leur poursuivant. La course vient de passer en mode combat, ce qui ne va pas empêcher Gekkô de continuer d’interroger Cendrillon sur ses motivations...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Petit retour en arrière dans ce quatrième volet puisque l’auteur, après avoir terminé l’histoire de Cendrillon entamée au tome précédent, reprend cette fois le rythme d’un scénario de conte différent par chapitre. Cela est un peu dommage car, malgré que ces chapitres soient réussis, cette rapidité ne permet pas de développer des intrigues complexes et donne l’impression que l’auteur manque peut-être un peu de temps (ou d’imagination) pour construire ses histoires de manière plus conséquentes. Cependant, il faut avouer que la mise en scène choisie à chaque fois est différente (ici façon flash-back, là façon racontée par un protagoniste, une autre façon point de vue de tous les personnages sauf le héros...) et apporte un peu de variété au schéma sinon assez répétitif (nouveau chapitre, nouveau conte, nouvel ennemi, nouveau combat, nouvelle victoire rapide). Ces formats d’histoires « rapides » sont renforcés par une bonne dose d’humour, tant visuel que dans l’action ou les dialogues, et on est donc bien loin de s’ennuyer. Mais même si l’on passe un bon moment, on termine la lecture avec l’impression d’en être exactement au même point qu’auparavant tant rien n’évolue : statu quo des relations entre les personnages et du fond de l’histoire, et toujours pas de fil rouge pour conduire la série sur le long terme. En l’état, même si les graphismes gardent leur côté original et déjanté pour un résultat qui colle très bien à l’esprit de la série, on redoute que le titre ne devienne bientôt lassant. L’avenir nous le dira ; en attendant, ce 4ème opus reste une lecture fort divertissante et originale.