L'histoire :
Suite à un nouveau tremblement de terre, l’eau noire disparaît des alentours. Yoshiko et les autres survivants choisissent alors de sortir de l’immeuble mais à peine ont-ils fait un pas dehors qu’ils constatent que les lieux ont changé. Ils tombent alors sur une stèle déposée non loin d’eux qui indique la date de 2059. Comment se sont-ils retrouvés dans le futur, et surtout pourquoi les alentours sont-ils aussi déserts ? Brusquement, les croassements de nombreux corbeaux se font entendre : une vague d’horribles créatures arrive droit sur eux. Courant à grandes enjambées vers leur immeuble, le petit groupe voit les jumeaux refermer les portes devant eux. Alors que les monstres se rapprochent, des coups de feu retentissent. Le yakuza, resté à l’intérieur, ordonne aux deux frères d’ouvrir et les survivants se jettent dans le bâtiment tandis que le brigand tire sur les créatures. Seul un des enfants s’est fait attraper par ces drôles de bêtes qui l’emmènent alors. Yoshiko dit qu’il est hors de question d’abandonner l’un d’eux et demande qui est prêt à l’accompagner dans cette mission périlleuse...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec son nom de soda au goût citronné, Sprite œuvre pourtant dans le genre horreur. Avec un premier album mettant rapidement dans l’ambiance, les attentes étaient grandes concernant sa suite. Le mangaka Yugo Ishikawa ne déçoit pas et plonge encore un peu plus loin dans la folie avec des événements qui marqueront les esprits des lecteurs. Alors que les rebondissements du précédent opus tournaient autour de cette eau noire et de ces drôles d’enfants refugiés sur le toit, le récit envoie ici les survivants dans un sombre futur. Des créatures immondes font leur apparition et il n’y a aucune trace d’autres humains, ou tout du moins pas comme ceux que Yoshiko et ses amis ont connu jusqu’alors. Sprite joue la carte de l’horreur avec qualité : la terreur prend place au fil des pages et la panique des personnages est fortement compréhensible. La séquence du métro rappellera notamment l’une des scènes d’Aliens, un passage choc et prenant. Sombres, les dessins sont assez soignés mais manquent parfois d’un peu de lisibilité, comme dans les scènes de poursuite. Amateurs (ou amatrices) de sensations fortes, Sprite vous comblera grandement et ne vous occasionnera pas de remontées gastriques ! A lire !
