L'histoire :
Elliot vient de massacrer de nombreux sans-visages pour les forcer à signer un marché. Une fois sa basse besogne exécutée, il demande à celui qui l’espionne de sortir de sa cachette. Boris est un peu surpris d’être démasqué et pense qu’Elliot va le tuer. Toutefois, Elliot ne compte pas l’éliminer tant qu’il n’en a pas reçu l’ordre. De plus, il sait que le chat est d’une aide cruciale pour Alice et ne peut donc pas se permettre de le tuer aussi brusquement. Plus tard, Boris est en train de surveiller Alice de loin : il est persuadé que le chapelier s’en sert comme appât et veut veiller sur la demoiselle sans être sans cesse sur son dos. Boris refuse de lui faire part de ses craintes car Alice serait triste à l’idée que ses amis menacent sa vie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce cinquième opus fait la part belle à Boris qui se montre plus à l’écoute de ses sentiments. Ainsi, le chat réalise qu’il veut absolument protéger celle qu’il aime, Alice : il préfère lui cacher la vérité pour ne pas la blesser, la surveille discrètement pour ne pas l’étouffer et ne veut pas la brusquer en ce qui concerne son emménagement avec lui. Comme il est amoureux d’Alice, on ne peut pas dire que ce soit vraiment surprenant : en fait, la seule nouveauté en ce qui concerne Boris se résume à prendre conscience qu’il veut donner de l’attention à la jeune femme. Côté scoop, on ne peut pas dire qu’on est servi. L’intrigue principale n’avance donc pas et on se contente, en plus des émois de Boris, de constater que lui et un autre personnage soupçonnent le chapelier de manigancer quelque chose. On s’ennuie devant autant d’inertie et le seul soulagement vient du fait que le récit principal n’occupe qu’un peu plus de la moitié de ce volume. Cependant, le reste est occupé par un épisode bonus d’Alice au royaume de cœur dans lequel Boris réalise qu’Alice fait battre son cœur. Là non plus, aucun intérêt à ce passage. Au final, voici un opus qui ne fait rien avancer et dont on pourrait volontiers se passer.