L'histoire :
Tanigaki et Nihei ont toujours en tête de retrouver Retar, le loup blanc d'Ashirpa, pour le tuer. Les deux chasseurs croisent forcément la route de la jeune fille ainsi que Sugimoto et Shiraishi. Ceux-ci se battent mais, rapidement, Tanigaki prend en otage Ashirpa. Sugimoto et Shiraishi abdiquent et se font encorder à un arbre. Seulement, ils parviennent à se libérer et s'enfuir. Le remarquant, Nihei prévient immédiatement Tanigaki qui emmenait plus loin la jeune fille. Ce dernier presse le pas, ne souhaitant pas être rattrapé par les fuyards. Il ne fait pas attention et finit par déclencher un piège Aïnou. Blessé par une flèche empoisonnée, le chasseur voit Ashirpa lui proposer son aide. Pour éviter que la situation ne dégénère, il faut qu'elle coupe la chair tout autour. Nihei, qui les a rattrapés, porte alors la jeune fille et part plus loin. Retar n'est pas loin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Golden Kamui continue de nous offrir son lot d'aventures entre chasse au tatouage et culture Aïnou. Si le défaut qui commence à se faire sentir depuis quelques chapitres est toujours présent, à savoir une intrigue générale qui avance au ralenti, ce quatrième tome a au moins le mérite de débuter de la meilleure des manières. En effet, entre tension et action, le récit captive. Entre d'un côté, nos héros, et de l'autre, les chasseurs de Retar, l'opposition ne manque pas de rebondissements. Passé ce moment, l'album va retomber un peu en intérêt avec la réapparition des méchants et l'intégration d'un nouveau porteur de tatouage. Assez classique, la formule proposée par le mangaka reste cohérente et bien faite mais si vous espériez que l'auteur ferait progresser sa série sans faire aucun détour scénaristique, c'est raté ! Bien sûr, nous aurons droit entre deux passages sérieux à une scène consacrée à la culture Aïnou. Niveau dessin, le bilan est toujours très positif, même si on ne perçoit plus de progression chez l'artiste. Golden Kamui reste une série à suivre, même si on craint un peu qu'elle disperse un peu trop son fil conducteur...