L'histoire :
Shiraishi joue un double-jeu avec Sugimoto et Ashirpa. Celui qui est considéré comme le roi de l'évasion œuvre en fait pour Hajime Saito, le capitaine de la troisième division du Shinsen Gumi. Si sa mission est toujours de mettre la main sur un autre morceau du fameux tatouage, il raconte à son supérieur qu'un mystérieux tueur en série sévit aux abords des poissonneries de la ville. De leur côté, Sugimoto et Ashirpa se trouvent dans ce secteur et, sans le savoir, sont avec l'assassin en question. Celui-ci a un comportement étrange et Sugimoto a du mal à ne pas ressentir une gêne. L'homme leur fait faire une tournée des environs et leur offre même un repas. Seulement, le tueur a oublié de cacher plus efficacement l'une de ses victimes qui se trouve dans les latrines...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, les derniers opus de Golden Kamui soufflent le chaud et le froid. Si nous ne parlons pas des décors de la série, nous évoquons simplement le fait que le mangaka a une fâcheuse tendance à se disperser et à ne plus faire avancer sa trame principale. Ce cinquième tome change un peu ce constat puisque nous allons y voir Sugimoto et Ashirpa côtoyer un sale type, un tatoué tuant pour le plaisir. En parallèle, on commence à voir les principaux méchants s'organiser pour combattre nos héros. La lecture de ce tome reste plaisante du début à la fin, même si la recette manque parfois d'un peu de piquant pour que notre intérêt soit en éveil permanent. Les rebondissements manquent un peu de saveur et ce ne sont pas les efforts de l'auteur pour varier ses fonds de cases qui va changer la donne. Encore un opus correct, mais pas transcendant non plus.