L'histoire :
Nozomi, une collégienne en classe de 4e, fait partie de l’équipe de football. Seulement, en dehors de l’assistante, elle est la seule fille du club. Hélas, l’entraîneur refuse de la faire jouer officiellement sur le terrain parce qu’elle est une fille. Pour plaisanter, l’homme lui dit qu’il acceptera si elle fait comme Maradona. Nozomi le prend au mot et décide de montrer qu’elle peut dribbler cinq joueurs d’affilée. La jeune fille en passe un, deux, trois, quatre et... manque le cinquième à cause d’une faute d’inattention. Pourtant, Nozomi ne lâche pas l’affaire et s’entraîne avec autant d’acharnement qu’elle essaye de convaincre l’entraîneur. La demoiselle est passionnée de football mais a une raison supplémentaire de vouloir participer au tournoi des nouveaux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec son trait particulier, Naoshi Arakawa (Your lie in april) est facilement identifiable via les visages de ses personnages. Bon, les décors pourraient être un peu plus présents et certaines phases d’action ne sont pas très fluides, mais l’ensemble est assez bien réalisé et colle bien à un titre qui parle de foot (pile poil au début de l’Euro 2016 en plus !). Car l’auteur propose cette fois un titre non pas de musique comme sa précédente série mais de sport : Nozomi a beau être une fille, elle tient absolument à être titulaire de l’équipe de foot du collège pour affronter un ami d’enfance qui trouble son cœur. Avec son caractère fort, déterminé, jovial et son énergie inépuisable, Nozomi se montre rapidement sympathique et on a envie de la voir réussir : une demoiselle qui refuse d’être recalée simplement parce qu’elle est une fille, ça fait plaisir à voir ! En revanche, on a plus de mal à adhérer au fait qu’elle s’obstine après des années d’échec (l’entraîneur et ses camarades sont tous très clairs et fermes sur le fait qu'une fille ne peut en aucun cas être sur le terrain dans une équipe de garçons), que sa motivation redouble pour une raison futile et à la crédibilité du rebondissement en fin de volume. Ce premier volet reste néanmoins sympathique et attend le prochain rebond.