L'histoire de la série :
Dans le pays de Sahrandien, la guerre contre l’armée des ténèbres de Wischtech a pris fin le jour où l’empereur choisit 14 guerriers, munis chacun d’une lance sacrée, et les envoya enrayer les attaques ennemies. Trois d’entre eux moururent sur la route. Quatre retournèrent leur veste et passèrent dans le camp ennemi avant d’être tués. Les sept survivants revinrent et furent acclamés par tout le pays, qui les surnomma les sept héros. Pourtant, la légende n’est pas forcément véridique. En effet, les quatre n’étaient pas passés à l’ennemi mais avaient réussi à établir la paix. Seulement, sur le chemin du retour, les sept autres leur tombèrent dessus et leur volèrent ainsi la vedette. Vingt ans plus tard, Köinzell, un jeune homme aux capacités surpuissantes, semble particulièrement en vouloir à ces soi-disant héros et parcourt le pays pour les affronter.
L'histoire :
Köinzell est intervenu face à Prankfan. Ce dernier n’a pas fait le poids devant les pouvoirs du semi-elfe. Pourtant, malgré ses blessures, Prankfan ne meurt pas. Lui aussi a été transformé et il fait alors surgir des tentacules de son corps pour contre-attaquer. Mais encore une fois, Köinzell n’a aucun mal à s’en défaire, aussi les compagnons de Prankhan décident-ils de se replier en abandonnant ce dernier... Au manoir de l’épée, des envoyées de Glenn sont venues demander à Guryë, l’ancienne professeur de Köinzell, de rejoindre leurs rangs. Pour cela, il lui suffira de boire la potion fournie par Glenn et qui lui donnera de nouveaux pouvoirs, une force incommensurable et une nouvelle jeunesse. Si Guryë refuse, l’un de ses meilleurs élèves va céder à la tentation. Malheureusement pour lui, celui-ci n’a pas assez de volonté pour résister à ce pouvoir et se transforme en monstre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 16ème volet voit le retour de Köinzell sur le devant de la scène, ses retrouvailles avec ses compagnons, et quelques affrontements… et pourtant, on a encore l’impression que la série pédale dans la semoule ! Pour commencer, les retrouvailles ne sont ni émouvantes, ni passionnantes. La seule chose qui ressort un peu de ce passage est plutôt la façon dont les personnages secondaires décident de rejoindre la cause de Köinzell. Ensuite, l’histoire repart au manoir de l’épée où l’ancienne professeur d’escrime du héros se voit proposer de rejoindre le service du roi Glenn. Si ce passage servira peut-être pour plus tard (en montrant par exemple que Köinzell se fait de potentiels alliés supplémentaires), pour le moment il s’agit surtout de mettre en scène un maximum de fan-service tellement déplacé qu’il en devient proprement ridicule. C’est à se demander si l’auteur ne s’est pas lassé de sa propre série et fait du remplissage... D’autant que le niveau graphique semble également se relâcher, principalement sur les silhouettes (et les visages) des personnages. Ces dernières ont souvent été irrégulières dans la série, mais cette fois c’est encore plus flagrant... La fin du volume est également remplie d’action, mais ne passionne finalement pas des masses non plus. Encore un volume en dessous de nos attentes donc.