L'histoire :
1420, royaume de Bohème. Heinrich Von Strakonice mène bon nombre de croisades prussiennes contre les hussites, non pas par dévotion mais par plaisir. C’est en effet un chevalier sanguinaire qui aime les massacres, les pillages et violer les femmes. Ses troupes sèment ainsi la mort et la désolation partout. Sarka, une jeune villageoise hussite, découvre ainsi les horreurs de la guerre et se fait atrocement violer par Heinrich Von Strakonice qui la laisse pour morte. Quand Sarka revient à elle, elle réalise qu’elle est la seule survivante de son village. Elle tente tant bien que mal de voyager en s’appuyant sur un bâton pour l’aider à marcher. Hélas, la douleur dans son bas-ventre est telle qu’elle s’écroule sur un chemin. Elle est alors recueille par une armée menée par un certain Zizka qui lui propose de s’enrôler. La demoiselle accepte car elle souhaite se venger...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Vous n’êtes pas calés sur l’histoire de la Tchécoslovaquie et encore moins sur la guerre de religion du 15e siècle opposant les catholiques aux hussites ? Heureusement pour vous, Divki Valka vous propose d’en découvrir une partie, à travers le parcours de Salka, une jeune hussite qui est la seule rescapé d’un village ayant fait les frais de la bataille, dont l’enrôlement dans une armée pour se venger va lui permettre de s’enhardir et de comprendre le conflit qui déchire son pays. D’entrée de jeu, on voit que les méchants sont impitoyables : l’héroïne est molestée, violée, et assiste une hécatombe sanglante. Vous l’aurez compris, ici les faibles ne sont pas protégés et doivent prendre les armes pour avoir une chance de survivre. Bien entendu, l’intrigue ne se limite pas à des petits affrontements entre deux troupes de camps opposés : c’est un véritable conflit politique et religieux qui déchire tout un pays, les gens étant considérés comme de la chair à canon et où aucune chance de cohabitation n’est envisagée. Un récit très sombre, violent et prometteur donc, que les graphismes portent à un bon niveau. Les dessins ne manquent pas de détails, de réalisme, de dynamisme et de sang. On s’immerge donc pleinement dans cet univers violent qui nous promet une suite encore plus impactante !