L'histoire :
Asahi est un étudiant à la passion envahissante pour les animés, les mangas et les jeux vidéo. Son appartement est entièrement décoré de produits dérivés. Selon ses deux seuls amis, il n'a aucune chance de trouver une petite amie dans ces conditions, d'autant qu'il n'a pas beaucoup de sujets de conversation. L'un deux lui remet même une amulette pour l'aider ! Aujourd'hui, alors qu'il fait la vaisselle, une jeune fille se présente chez lui avec un chat. Le félin saute sur Asahi et semble l'apprécier. La demoiselle, elle, est mécontente et n'hésite pas à frapper Asahi en le traitant de porc. Le garçon ne comprend pas ce qui lui arrive. Après cette mésaventure, Asahi se rend à son travail dans un magasin en lien avec sa passion. Perturbé par son agression, Asahi oublie de remettre un cadeau à une cliente. Il sort dans la rue pour le lui donner et la voit alors en train de se faire embêter par un jeune homme. Asahi essaye d'intervenir et la situation va grandement dégénérer, au point de faire passer Asahi pour une sorcière manipulant le feu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un otaku se transforme en sorcière capable de manipuler le feu : n’est-ce pas là le bonheur ? Eh bien non, pas ici. On apprend bien vite qu’un groupe chasse et extermine les sorcières en les jugeant arbitrairement et en les brulant vive. Toutefois, d’autres sorcières viennent en aide à Asahi, le personnage principal, mais celles-ci ne semblent pas beaucoup aimer les garçons... Bref, ce n’est pas la joie pour Asahi qui se retrouve attaqué de partout avec un pouvoir qu’il ne contrôle pas. L’histoire a beau avoir quelques éléments originaux, on ne peut pas dire que le scénario soit extraordinaire pour autant : les standards du genre sont un peu détournés mais pas trop, l’intrigue a un déroulement assez classique et les personnages sont très stéréotypés. En plus, l’enjeu du récit n’est pas très précis et cela donne une impression de fouillis. L’action ne manque pas de meubler les pages et dynamiser le tout, mais cela ne suffit pas à rendre le tout très intéressant, il va falloir en faire plus. Graphiquement, il y a du style et de la personnalité, mais les scènes d’action manquent parfois de lisibilité et, là encore, les personnages sont très classiques. On n’est donc pas pleinement ensorcelé par ce début.