L'histoire :
En se réveillant ce matin, Kido est stupéfait de retrouver Emiru nue dans son lit. Il se rappelle alors que la jeune fille lui a tenu compagnie car il ne se sentait pas capable de rester seul après sa rupture avec Yuri. Le garçon la remercie pour son aide avant mettre un peu de distance avec Emiru. En effet, la semaine suivante, Kido se jette à corps perdu dans le travail pour ne pas penser à des choses tristes. De plus, lorsqu’il voit le trou dans son mur et pense qu’Emiru l’espionne, il se sent moins seul : finalement, ce qu’il détestait chez Emiru devient son soutien moral. A force d’y réfléchir, Kido se dit qu’il ferait tout aussi bien de sortir avec Emiru, d’autant que celle-ci lui a déjà avoué être amoureuse de lui. C’est donc avec un préservatif en poche et deux paniers-repas qu’il se présente chez la jeune fille. Cette dernière n’est pas dupe et accepte de lui offrir son corps. Néanmoins, sa perversité va vite ressurgir et décourager Kido...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Trois jeunes femmes font perdre la tête à Kido dans ce 6ème volume. Dans un premier temps, le jeune homme tente sa chance avec Emiru : celle-ci lui a déjà fait des avances et il pense que cela serait finalement facile d’en faire sa petite amie. Si on s’attend à ce que la belle ne cède pas simplement, la façon dont elle retourne la situation pour continuer à faire de Kido sa proie manque furieusement de crédibilité et cela ne fait que la rendre toujours aussi antipathique. Après cela, Kido et ses camardes passent en seconde année et on nous annonce un nouveau cycle, mais il n’y a rien de neuf car les relations entre les personnages n’évoluent pas plus et les règles du jeu d’Emiru sont toujours en vigueur. Là, une demoiselle va faire son apparition : complexée d’être encore vierge à 22 ans, elle va se jeter sur Kido qui ne sait pas comment faire pour lui faire plaisir tout en éloignant Emiru du trou. Là aussi, on a du mal à croire aux comportements des protagonistes, même si les choses sont tout de même plus faciles à avaler. Enfin, une jeune femme qui fait le modèle nu pour les cours d’arts jette son dévolu sur Kido et compte s’adonner au plaisir sans lendemain avec lui. Entre des grosses ficelles scénaristiques et des rebondissements improbables, on ne profite pas vraiment du scénario. Du côté des graphismes, les planches nous permettent en revanche de nous rincer l’œil devant les formes de ces demoiselles et, de ce point de vue, on n’est pas déçu un seul instant, bien au contraire. Toutefois, cela n’est pas suffisant pour nous faire oublier que ce volume ne remplit pas ses promesses. Dommage.