L'histoire :
En Biélorussie, un homme demande de l'aide à Sherlock car il est inculpé pour meurtre et clame son innocence. Seulement, l'affaire n'intéresse pas vraiment le détective. Ce dernier retourne en Angleterre où il déplore son ennui. Watson ne semble pas très ému par son sort et, en découvrant une tête humaine dans le frigo, se met à râler sur le détective. Une dispute éclate entre les deux hommes, Watson décidant d'aller passer la nuit chez Sarah. Le lendemain, Watson apprend à la télévision qu'une explosion a eu lieu dans l'immeuble de Sherlock. Ce dernier va heureusement bien, même si son frère Mycroft essaye de lui refiler une enquête qui ne l'intéresse pas. Sherlock doit ensuite se rendre à Scotland Yard. La police n'a presque rien retrouvé dans l'appartement qui a explosé si ce n'est une enveloppe adressée à Sherlock. Dedans se trouve un téléphone qui va entraîner le détective dans un jeu macabre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On aurait pu penser qu'on allait avoir le droit à une grande affaire, comme dans les deux premiers tomes ? Eh bien pas tout à fait car, en réalité, ce n'est pas une seule enquête qui nous attend, mais plusieurs en une ! Un poseur de bombes force Sherlock à résoudre d'autres affaires de meurtre : pourquoi ? Qui ? Tout cela trouvera sa réponse dans la dernière partie mais, d'abord, on suit Sherlock dans plusieurs affaires corsées. Chacune s'inspire d'une nouvelle de Sir Arthur Conan Doyle, et cette compilation, bien qu'étonnante de prime abord, s'articule plutôt bien. Les scénaristes ont bien ficelé leur récit pour proposer une histoire complexe (peut-être même un peu trop en fait) mais cohérente, logique et satisfaisante. En plus, elle laisse apparaître un personnage tout aussi important que le duo, Moriarty, ce qui est forcément réjouissant. Enfin, comme ce volet correspond à la fin de la saison 1, on nous laisse sur un cliffhanger terriblement efficace. Les auteurs nous ont sortie « le grand jeu » et on admire la partie.