L'histoire :
Dans un parking sous-terrain, un chef de clan se fait égorger par un jeune homme sous les yeux de deux de ses sous-fifres. Cependant, ces derniers n’ont pas envie de se venger car ce sont eux les commanditaires du meurtre : ils voulaient faire payer à leur chef de leur avoir fait un tatouage sur le front ! Les deux hommes veulent ensuite exhiber le cadavre devant le reste du clan mais le tueur n’a pas envie de le faire. Furieux de ce refus, un des deux yakuza lui donne un coup de poing mais cela signe l’arrêt de mort des sous-fifres. Un peu après cela, le tueur se fait réprimander par son patron pour avoir tué leurs clients et le jeune homme est viré, non sans avoir une sanglante négociation pour toucher malgré tout le salaire de cette dernière mission. Le soir, le jeune homme erre en ville et trouve un chat mort sur un passage piéton. Il ramassa l’animal et va l’enterrer dans un parc quand il est abordé par un homme qui veut devenir son manager et le baptise « La Cigale », un surnom qui en fera bientôt trembler plus d’un...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les auteurs de la série Le prince des ténèbres reviennent ici avec un titre qui ne déstabilisera pas les lecteurs du titre précité car il s’agit en réalité d’un spin-off qui s’intéresse à l’un des personnages secondaires : le tueur à gages surnommé « La Cigale ». Que les nouveaux venus soient rassurés : il n’est pas indispensable d’avoir lu Le prince des ténèbres pour aborder l’histoire qui nous est ici proposée. Néanmoins, cela est conseillé si on veut y trouver un quelconque intérêt car le synopsis est trop simpliste pour emporter les néophytes : un jeune homme paumé est un tueur à gages et il va se faire coacher par un homme étrange qui va l’aider à devenir un redoutable exécuteur connu sous le pseudonyme de « La Cigale ». Les fans du personnage apprécieront de le retrouver et il est assez intéressant de découvrir le passé du jeune homme à travers un flash-back relatant son enfance et son entrée dans le métier de tueur à gages... Toutefois, le scénario ne décolle pas beaucoup car, une fois que le pseudonyme de « La Cigale » est devenu officiel, on ne voit plus rien de motivant : une guerre des tueurs à gages semble sur le point de commencer mais cela ressemble à de la surenchère peu enthousiasmante et on reste dubitatif sur le contenu à venir par la suite. De plus, il y a beaucoup de stéréotypes parmi les personnages et les doses de pathos exagérées font aussi partie du lot, ce qui n’arrange rien. Pour ce qui est des graphismes, on retrouve le même niveau que sur Le prince des ténèbres et la qualité est donc de mise : pages fournies et au contenu dynamique, personnages très charismatiques, décors détaillés... Au final, cette introduction n’est pas convaincante et on espère que la suite saura développer un vrai scénario un peu plus prenant.
