L'histoire :
Le Ronin poursuit sa route à travers les montagnes et plaines. Il erre afin de rejoindre un endroit où trouver le repos et cherche donc un de ses amis, Toshi. Le guerrier sans maître arrive enfin dans le petit fief où habite sa connaissance. L'accueil est chaleureux et les premiers souvenirs reviennent aux deux guerriers. Le Ronin confie alors à son ami le besoin de se reposer et de changer d'air. Toshi lui propose donc de rester à ses côtés et de récolter le riz. Les jours et les mois passent, et les conflits entre seigneurs se multiplient, de quoi alerter les deux amis. En se promenant, ils constatent même que les corbeaux sont de plus en plus nombreux dans les environs. Le Ronin, en entrant dans sa maison, voit même un des oiseaux à l'intérieur et pense alors qu'il s'agit d'un sombre présage. Il prend alors son sabre et part dormir. Au petit matin, il voit Toshi et lui annonce qu'il va partir. Après quelques pas en dehors de la ville, le Ronin se concentre et revient sur ses pas. Deux années se sont écoulées...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dernier volet de cette série, ce tome saura convaincre uniquement les fans assidus des précédents volets. En effet, Alex Nikolavitch, scénariste de Spawn Simonie (chez Semic), nous raconte ici l'histoire d'un Ronin qui pourchasse un tengu responsable de la mort de son maître. Pourtant, la mission est loin d'être facile puisque le cours du temps va jouer un rôle important dans la réussite ou non de l'objectif du guerrier. Le scénario multiplie les pistes narratives mais se révèle parfois bien peu haletant. Il ne se passe rien ou pas grand-chose dans ce tome qui, pourtant, devrait être le dernier de la série. L'univers développé aurait dû nous amener à un résultat empreint de tension mais l'objectif semble raté, et l'ennui pointe même le bout de son nez à certains moments. Cela est vraiment dommage car la prestation d'Andrea Rossetto est correcte, son trait étant perfectible mais soigné. Cette conclusion déçoit, on s'attendait à trouver un regain d'intensité dans ces derniers chapitres et l'effet attendu n'est pas là. L'édition est, par contre, toujours aussi soignée et propose dessins, bibliographie et autres renseignements sur le titre. Only for fans.
