L'histoire :
L'école Kibôgamine est très réputée car elle accueille les élevés ultimes qui représentent l'avenir du pays. Makoto n'a rien d'extraordinaire mais a eu la chance d'être tiré au sort pour l'intégrer. C'est plein d'enthousiasme qu'il pénètre dans la cours de l'école. Il a à peine passé la grille que la réalité se déforme et qu'il se retrouve dans une salle de classe vide. Perplexe, il se rend au gymnase où sont déjà présents les 14 autres nouveaux élèves. Le proviseur arrive rapidement pour la cérémonie d'entrée mais celui-ci est en fait une sorte de peluche en forme de nounours. Les jeunes gens sont déstabilisés mais ne sont pas au bout de leurs surprises. L'ours leur explique que la seule façon de sortir de l'école est d'obtenir son diplôme. Pour cela, il suffit de tuer un autre élève et de ne pas se faire démasquer. Personne ne veut obéir mais l'ours a de quoi les motiver...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nous voilà avec une énième histoire d'élèves qui doivent s'entretuer pour survivre. Ici, c'est une peluche qui donne les ordres et les jeunes gens doivent mener des enquêtes quand il y a un meurtre. Cela ne suffit malheureusement pas à rendre le récit original. De plus, les traits de caractère sont exacerbés car les personnages sont ultimes, chacun dans sa spécialité bien sûr. Ce n'est pas une mauvaise idée mais cela laisse la place à trop d'exagérations et on ne peut pas vraiment s'attacher. Quant aux tentatives d'humour, on devine leurs intentions mais elles sont maladroitement amenées. Graphiquement, les personnages sont stéréotypés mais cela passe au vu du contexte. Les passages violents ne sont pas trop glauques et le tout est assez charmant. Pris au second degré, ça passe, mais on n'est pas certain que ce soit le but recherché.