L'histoire :
- Kôjirô part en mission dans un village de la montagne voisine aux côtés du capitaine Saotome. Après avoir dû se battre contre des bandits de grand chemin, Kôjirô a une autre mauvaise surprise en arrivant enfin : il découvre que dans ce village reculé, deux peuples cohabitent, le premier réduisant le second en esclavage au nom de sa religion. C’est dans ce contexte qui le révolte au plus haut point que Kôjirô va devoir enquêter sur les meurtres en série de femmes du peuple esclave, enquête que les esclavagistes mènent pour le moment à coup de torture et sans beaucoup réfléchir. Mais malgré son air débonnaire, il semble que le capitaine Saotome ait rapidement une idée de qui est le coupable, et pour le démasquer il ne va pas hésiter à faire tomber toute la classe dirigeante de la cité...
- A l’occasion de la fête annuelle de la cité illusoire, chaque quartier créé son char et défile de son côté avant que tous ne se retrouvent et ne joutent pour déterminer du quartier gagnant du festival. Kôjirô est venu demander à Shirô de l’aider à porter le char de son quartier mais le jeune homme refuse, arguant qu’il n’aime pas ce genre de festivités et qu’il serait de plus trop dangereux qu’il se montre au sein d’une foule si dense. Pourtant, lorsqu’un vieil homme du bas-quartier de la ville vient trouver Shirô pour lui demander de l’aider à tirer son char minable pour honorer la mémoire et le rêve d’un ami décédé, le jeune homme va se laisser convaincre. C’est ainsi que Shirô devient le représentant principal du bas-quartier et va devoir affronter Kôjirô et son char...
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Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au programme cette fois, une première histoire sur fond de lutte des classes et de religions dont le haut de l’affiche est tenu par le capitaine Saotome, le supérieur de Kôjirô, puis un court chapitre où Shirô revient enfin sur le devant de la scène après ces nombreux chapitres d’absence (n’oublions pas que dans le tome précédent aussi il faisait surtout de la figuration), et pour finir les dernières pages reprennent (un peu) la suite de l’ascension au pouvoir d’Anri. Les différents scénarios sont agréables à suivre malgré leurs grosses ficelles (et quelques manques de cohérence parfois aussi) et le peu de surprise qui en résulte, mais on reste malgré tout dans de l’enquête indépendante ou du passage superficiel qui ne font pas tellement avancer la toile de fond de la série. Un volet de transition en quelque sorte, et où même les graphismes, qui restent pour autant très léchés, semblent encore cette fois en-dessous du niveau réel de l’auteur comparé aux superbes planches qu’il nous offrait au début de la série. Autre déception, voilà un moment maintenant que Kôjirô et Shirô n’ont pas réellement été réunis au cœur d’une enquête, leur duo improbable faisant dans ces moments-là tout le charme de la série. Pas inintéressant pour autant, et toujours doté d’une ou deux touches d’humour irrésistibles (mention spéciale cette fois à un hommage à Jojo’s bizarre adventure), ce 5ème opus nous fait en tout cas patienter en attendant le prochain...
