L'histoire :
- Shirô et Kôjirô assistent à la pièce de théâtre d’une troupe dont l’actrice principale, Kaen, est exceptionnellement belle. Qui plus est, lors de sa prestation, elle effectue une figure de danse particulière et saisissante appelée « l’éclosion de chrysanthème » qui fait forte impression. Tandis qu’ils en discutent dans la salle, un homme inquiétant intervient dans la conversation et raconte avec un air sombre à Kôjirô qu’il va bientôt se marier avec Kaen. Pourtant, il quitte ensuite la salle sans attendre la fin de la représentation. Une fois le spectacle terminé, un mouvement de panique parcourt la troupe : Kaen a disparu, elle aurait été enlevée. L’homme étrange semble immédiatement être un coupable probable pour Shirô et Kôjirô, mais encore faut-il le retrouver...
- Les supérieurs de Kôjirô soupçonnent Shirô d’être un Hazoku, et plus particulièrement le jeune frère de Botan - c’est-à-dire Anri. Shirô réussit à donner le change, mais cela veut dire que la police connait l’existence de son peuple...
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Ce qu'on en pense sur la planète BD :
S’ouvrant par trois planches originellement en couleurs à l’impression noir et blanc qui rend assez mal, ce neuvième opus n’en est pour autant pas moins sympathique en ce qui concerne tout le reste. Après un volet précédent un peu léger, celui-ci revient sur des enquêtes un peu plus glauques et également sur les histoires personnelles de Shirô par rapport à son clan. D’ailleurs, les chapitres consacrés à cette partie en particulier se nomment « Le début du déclin », ce qui nous amène à penser que c’est le « début de la fin » qu’entame ainsi la série. En ce qui concerne les enquêtes, si la première avec la troupe de théâtre est assez convenue, elle sert surtout à amener la police sur le dos de Shirô. L’autre grosse enquête du volet est par contre beaucoup plus complexe et intéressante, et se conclut sur un événement hors norme qui nous donne sans nul doute envie de lire la suite dans le prochain volume. Côté dessin, ce sont comme toujours des planches très soignées et disposant régulièrement (mais pas aussi souvent qu’avant) d’un découpage particulièrement original. Sur ce point, on sent que l’auteur n’est plus autant à fond qu’au début de la série, par contre il fait l’effort pour plusieurs chapitres d’offrir des pages originellement en couleurs (malheureusement, elles sont ici en noir et blanc). Vu que l’édition française a rattrapé la japonaise, il faudra cette fois encore attendre pas mal de temps avant de pouvoir lire la suite, mais en tout cas on sera au rendez-vous.
