L'histoire :
En apercevant au loin une procession de mariage, le Bestial panique et va se cacher, en emmenant Zero sur son épaule. Une fois au calme, la demoiselle cherche à comprendre l’attitude de son mercenaire. Le Bestial lui explique d’abord ce qu’est un mariage avant d’entrer dans le vif du sujet : il existe une superstition selon laquelle voir un Bestial le jour de son mariage porte malheur et engendre des naissances de ces créatures. Aussi, personne n’aime voir de Bestial ces jours-là et le mercenaire n’a pas envie de ruiner la vie de ces gens. Zero ne comprend pas qu’on puisse accorder du crédit à des superstitions mais comprend que cela tient à cœur au Bestial. Malheureusement, lorsqu’ils arrivent en ville, ils découvrent que c’est justement la période d’un festival du mariage...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est une bonne idée de développer un peu la ségrégation dont est victime le Bestial à cause de sa nature. De même, apporter un point d’orgue à la relation entre Zero et le Bestial pour apporter une conclusion intense n’est pas exagéré. Malheureusement, cela tourne vite à quelque chose de malsain, les personnages ont clairement des idées tordues et le scénario n’est pas en reste. Ainsi, on ne parle que de sexe et d’unions illégales, de malédictions et de rejets. Mais le pire vient du final (attention au spoil) qui relève du simulacre de mariage entre une bête et une petite fille : on est à mi-chemin entre la zoophilie et pédophilie, et cela n’a vraiment que peu d’intérêt. Enfin, les dessins en rajoutent avec plusieurs cadrages sur l’entrejambe très moulé par le short de Zero, et on s’en serait volontiers passé. Bref, ce dernier tome peut être laissé de côté.