L'histoire :
Il y a deux ans, le jeu Sword art online créa l’évènement avec son système immersif de réalité virtuelle. Hélas, un programmateur de génie avait mis au point un plan machiavélique : les joueurs mettaient ainsi réellement leur vie en jeu et un game over valait la mort dans le monde réel. C’est au bout de deux ans passé dans le jeu que Kazuto battit le programmeur de génie et put revenir dans le monde réel. Deux mois plus tard, Kazuto a plutôt bien retrouvé la forme et s’entraîne quotidiennement avec sa sœur au kendo. Seulement, le jeune homme n’est pas serein pour autant car, dans le jeu, lui et Asuna s’étaient promis de se retrouver. Malgré ses efforts, Kazuto n’a toujours pas retrouvé sa belle et poursuit ardemment ses recherches. Il ne se doute pas que sa sœur est d’autant plus inquiète pour lui qu’elle est amoureuse...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Aincrad, Sword art online s’offre une deuxième adaptation avec ce manga intitulé Fairy dance. Bien plus qu’un nouveau cycle avec un autre jeu vidéo trop immersif pour être honnête, il s’agit en fait d’une suite du premier cycle. On retrouve Kazuto deux mois après les évènements d’Aincrad : le jeune homme recherche désespérément Asuna dans le monde réel et virtuel et se rend pas compte que sa sœur est amoureuse de lui. Tous les passages où la sœur (qui est en fait la cousine, en tout cas dans la version française, pour que cela sonne un peu plus moral) s’inquiète pour le garçon et tente de camoufler ses sentiments sont assez ennuyeux. On ne se passionne pas pour cette vaine romance, la demoiselle manque cruellement de personnalité et de charisme, le résultat n’étant pas très intéressant. Heureusement, dès que Kazuto est au premier plan et fait ses recherches, on devient nettement plus pris par le récit. Déjà, on a envie de savoir si le garçon retrouvera sa belle. Mais, surtout, un nouveau méchant s’impose et les desseins de celui-ci font froid dans le dos. Dès lors, il y a un enjeu supplémentaire et la fantasy du nouveau jeu vidéo permet de renouveler un peu les dessins. Du coup, malgré quelques couacs, on a envie de s’offrir une petite fairy dance.