L'histoire :
Ce matin, au petit-déjeuner, Asuna se fait reprocher par sa mère l’heure tardive de son réveil. Puis, sa mère insiste sur l’importance des études : la demoiselle doit voir plus loin que les examens de lycée et déjà travailler d’arrache-pied pour ensuite intégrer une université de qualité. Asuna passe donc beaucoup de temps à étudier chez elle et ne s’adonne pas aux jeux vidéo qu’elle traite d’enfantillage. Pourtant, elle finit par essayer un jeu très populaire, Sword Art Online. Hélas, comme tous les joueurs de ce jeu de réalité virtuelle, Asuna se retrouve coincée et incapable de se déconnecter. Cela fait maintenant deux mois que la jeune fille est piégée mais elle continue d’être hantée par les études et pense à l’examen blanc qu’elle va rater. Aussi, lorsqu’elle entend une rumeur sur une grotte où il y aurait moyen de se déconnecter, la belle fonce sans se méfier et sans imaginer qu’un joueur viendra à son secours en cas de défaite...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Troisième série se déroulant dans le monde de Sword Art Online, cet arc Progressive est en fait un reboot du premier cycle. L’auteur a en effet décidé de reprendre la partie Aincrad et de la développer beaucoup plus pour que l’on puisse mieux s’immerger dans l’univers de SOA et de la forteresse. Aussi, les nouveaux lecteurs n’auront pas vraiment de problème et les fans pourront voir sous un autre angle ce qu’ils ont aimé à l’époque. Cette fois, le récit ne se place pas du côté de Kirito mais d’Asuna : la demoiselle a toujours vécu pour les études (et pour faire plaisir à sa mère) jusqu’à ce qu’elle soit coincée dans un jeu vidéo, mais elle compte bien avancer pour pouvoir se déconnecter, un destin de guerrière allant s’ouvrir devant elle. L’introduction est peut-être un peu déroutante car on a du mal à comprendre pourquoi Asuna s’est mise à jouer. Mais, en dehors de cela, on apprécie de suivre la progression de la belle qui se fait ni trop rapidement ni trop lentement. On découvre en même temps qu’elle l’univers de SOA et l’action n’est pas en reste puisqu’on assiste déjà à des combats contre des gros monstres. Les graphismes de Kiseki Himura respectent ceux des autres cycles, que ce soit pour le design général ou la qualité. Nouveau venu ou connaisseur, on peut donc apprécier les dessins comme le scénario dans tous les cas. En résumé, l’aventure ne fait que commencer mais on monte volontiers à bord.