L'histoire :
Assise tranquillement dans un parc, Kotori est en train de jouer à un jeu vidéo de drague. La demoiselle est déçue car son petit ami virtuel, le beau Hikaru, vient de la plaquer. Elle est en train de réfléchir aux raisons de cet échec quand un garçon qui se tenait derrière elle commence à se moquer. Kotori est morte de honte et se met à bredouiller de façon incompréhensible. Heureusement, le garçon repart rapidement tout en lui laissant une sucette, ce que la jeune fille considère comme un cadeau de pitié. Plus tard, Kotori fait enfin son entrée au lycée mais la journée va aller de mal en pis. Tout d’abord, elle consulte la liste des classes et se rend compte qu’elle ne sera pas dans la même que son amie Akemi. Puis, elle entend des filles se moquer de son nom en lisant les listes. Mais le pire reste encore à venir : leur nouveau professeur principal fait l’appel et demande à chacun de se présenter. Kotori est paniquée et cherche désespérément un truc drôle à dire quand son nom sera appelé pour faire comme les autres élèves. Son tour vient enfin mais, quand elle se lève pour se présenter, elle ne trouve rien à dire et constate avec étonnement que tout le monde reconnaît son nom de famille. C’est à ce moment qu’arrive un garçon de sa classe. Quelle n’est pas la surprise pour Kotori de voir qu’il s’agit du jeune homme à la sucette et que, en plus, celui-ci a le même nom de famille qu’elle (d’où les murmures de ses camarades). Cela va marquer le début du cauchemar pour la demoiselle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Commençant de manière fort classique (la demoiselle timide qui rencontre un jeune homme extraverti), cette histoire se révèle pourtant fort agréable à lire. Tout d’abord, les personnages ne sont pas aussi stéréotypés qu’on pourrait le croire et cela apporte une touche d’originalité bienvenue, notamment en ce qui concerne l’héroïne : Kotori joue à des jeux vidéo de dragues (ce qu’on s’attend plutôt à voir chez un otaku reclus) et, malgré qu’elle ait du mal à dire non, la jeune fille arrive parfois à s’énerver au lieu de tout encaisser bêtement (ça fait plaisir pour une fois de voir une héroïne qui n’est pas 100% nunuche). Quant à l’intrigue amoureuse, les rebondissements sont certes souvent prévisibles mais le récit est suffisamment bien mené et charmant pour nous captiver. De plus, les graphismes sont eux aussi fort agréables et mignons : les personnages sont beaux, le tramage soigné, le découpage original… En revanche, les décors sont peu présents comme dans la plupart des shôjos. En tous cas, cette histoire commence sous de bons augures et on aimerait en découvrir la suite.