L'histoire :
Au lycée, les élèves sont convoqués dans le gymnase : les professeurs leur demandent d’être vigilants car un tueur en série surnommé « le vampire » sévit en ville depuis quelques temps en s’inspirant du roman de l’écrivain Tokunaga. Hinata a bien du mal à croire que les meurtres soient l’œuvre d’un vampire même si les victimes sont vidées de leur sang, car ces créatures n’existent pas selon elle. En rentrant à la maison, Hinata découvre un homme en kimono accompagné d’une jeune femme sexy. Il s’agit en fait de son nouveau voisin, le célèbre Tokunaga, à qui la mère de la demoiselle a demandé une dédicace. Plus tard, la lycéenne est chargée par sa mère de faire visiter le quartier à Tokunaga. Bien que réticente, la demoiselle accepte mais, en entrant chez le voisin, elle voit la femme endormie sur ses genoux et complètement débraillée. Tokunaga réveille donc cette dernière qui s’en va sans demander son reste et sans son soutien-gorge. En parlant avec Tokunaga, Hinata apprend que la femme est en fait la responsable d’édition de l’homme et que leur relation est surtout basée sur le sexe, ce qui rend l’écrivain pervers et méprisable au regard de la jeune fille. A la nuit tombée, Hinata aperçoit de sa fenêtre Tokunaga et décide de le prendre en filature pour voir si ce ne serait pas lui le tueur en série. Au bout d’un moment, elle perd sa trace et un homme armé d’un cutter l’attaque. Tokunaga vient à sa rescousse, Hinata ayant alors la conviction qu’il n’est pas le tueur. Mais, dans ce cas, pourquoi se met-il à lécher ses plaies ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les histoires mettant en scène un beau vampire et une lycéenne ordinaire sont légion, aussi ce titre ne semble-t-il pas sortir du lot. Le fait que le vampire en question soit un écrivain de romans et qu’un meurtrier sévisse en ville apporte un peu d’originalité mais il faut bien admettre que, dans l’ensemble, l’intrigue reste très prévisible et classique puisque les deux personnages ne tardent pas à tomber amoureux l’un de l’autre, malgré le risque de chagrin que peut engendrer une telle situation. Finalement, il n’y a rien de novateur et, si l’ensemble se lit aisément grâce à une narration assez fluide, on est un peu déçu par le caractère prévisible de chaque situation ainsi que la rapidité de l’évolution des choses. En ce qui concerne les graphismes, les personnages sont expressifs et ont des tenues aussi variées que soignées, mais les plans de face ne sont visiblement pas le point fort de l’auteur. Le reste est cependant très correct car les cases sont fournies, le tramage est varié et les décors sont relativement présents. Par ailleurs, un petit détail nous étonne quant au choix éditorial : la série ne comptant que trois volumes au total, pourquoi avoir fait paraître les deux premiers en même temps ? Peut-être la réponse nous sera-t-elle fournie dans le deuxième volet...