L'histoire :
Chise Saeki, une jolie lycéenne, ne parvient pas à se concentrer en cours car un évènement qui a eu lieu dans son enfance la hante. A l’époque, elle avait failli avoir un accident et un garçon s’était blessé pour la protéger. Pour le remercier, elle s’était entaillée la poitrine afin de lui donner de son sang, et la cicatrice qu’elle s’est faite ce jour là n’a jamais disparu depuis. Ce souvenir est d’autant plus présent que la marque sur son corps ressemble énormément à celle gravée sur le bureau de son camarade voisin. Si ce souvenir refait surface, elle ne se souvient par contre absolument pas de l’été d’il y a trois ans. Depuis, chaque année à la même époque, des bribes de sa mémoire refont surface mais des maux de tête empêchent à chaque fois la jeune fille de se rappeler le moindre souvenir. Alors que le professeur fait l’appel des élèves et que vient le nom de Kaori Katsuragi, c’est Chise qui sort de ses songes et répond. Le lycéen en question est, une fois de plus, absent et tout le monde ignore encore son visage. Après les cours, Chise et sa meilleure amie sont invitées par une camarade à aller dans un bar pour rencontrer des garçons…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici un nouveau titre de Kaho Miyasaka que l’on connaît déjà en nos contrées au travers des séries Kare first love et Binetsu shojo (toutes deux chez Panini). Le début semble plutôt classique (une jolie lycéenne et un beau gosse froid) mais l’on se rend rapidement compte que l’histoire n’est pas aussi légère qu’il n’y paraît. En effet, les personnages principaux ont subi des traumatismes assez graves, notamment Chise qui a perdu une partie de sa mémoire suite à un viol. Chise et Kaori vont connaître beaucoup d’obstacles à leur amour, certains étant assez malsains, et quelques mystères viennent compliquer encore plus l’affaire. Concernant les dessins, on est dans le pur style shôjo avec des cases très aérées et donc avec peu de décors, et un découpage assez classique pour le genre. Les personnages sont très expressifs et ces messieurs sont charismatiques. Au final, ce premier volume marque un début moyen, tant au niveau graphique que scénaristique, mais on peut espérer que la suite sera plus convaincante.