L'histoire :
Japon, ère Meiji. Ces derniers temps, un assassin sévit la nuit en ville et est surnommé le « démon blanc » car une personne portant un kimono blanc aurait été aperçue du côté des meurtres. Ce matin, les habitants relatent le nouveau meurtre qui a eu lieu pendant la nuit : quelqu’un a été attaqué sur le pont Ichinose et a été complètement vidé de son sang. A l’école Kaede qui accueille les jeunes filles de très bonne famille, l’élève la plus importante est Yu Kamui : orpheline, elle est élevée par son oncle qui dirige le grand laboratoire pharmaceutique Kamui. Aujourd’hui, une nouvelle camarade fait son entrée à l’école Kaede. Il s’agit de la timide Yui Shogakuin qui habitait jusqu’à il y a peu en ville. Rapidement, Yui et Yu deviennent amies Seulement, Yu a parfois un comportement étrange qui laisse Yui pensive. Ce qui Yui ignore, c’est que Yu est en fait une princesse vampire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien que la princesse vampire de cette histoire ne s’appelle pas Miyu mais Yu, les fans de Vampire princess Miyu seront ravis de voir cette nouvelle série sortir. Celle-ci n’est pas une réédition mais belle et bien une nouvelle aventure de la demoiselle aux dents longues. Ici, l’action se déroule au début de l’ère Meiji et on découvre que Yu a intégré une école pour filles de riches où elle s’est rapidement liée d’amitié avec la timide humaine Yui, tandis qu’un autre vampire semble sévir pendant ce temps-là en ville. La première moitié du volume s’attache à nous présenter les personnages principaux et à instaurer pas mal de mystères mais le passage est un peu long et les quelques pages d’introduction qui servent de flash-forward sont mal gérées et spoilent donc un peu la fin du récit. La suite est quant à elle plus intéressante car l’histoire décolle enfin : on découvre les activités nocturnes de Yu, et sa relation avec Yui commence à être mise à mal. Là, la tension est déjà plus efficace et il y a plus de rythme, ce qui est appréciable et nous permet de mieux nous immerger dans l’histoire. Question graphismes, le trait fin souligne efficacement la beauté et les expressions des personnages. Ceux-ci, en plus de porter des vêtements aux motifs soignés, évoluent dans des planches découpées de manière dynamique et fournies malgré une certaine absence des décors. En bref, ce premier volume commence mollement mais parvient tout de même à nous accrocher : à suivre donc.