L'histoire :
Le lycée Naraka intrigue avec ses affiches d’inscription : la seule condition à remplir est de simplement pouvoir voir une île qui flotte dans le ciel. Bien évidemment, ceux qui ne voient rien pensent qu’il s’agit d’une blague. Mais, pour les gens comme Momiji, c’est là une bonne occasion pour intégrer un établissement scolaire qui débouchera ensuite sur un poste de haut fonctionnaire. Ce matin, le garçon effectue sa rentrée au lycée Naraka. En chemin, il rencontre une demoiselle qui est, comme lui, nouvelle dans l’établissement. Momiji est ravi et, même si la belle le prend dans un premier pour un collégien à cause de sa petite taille, le garçon sent déjà l’amour naître dans son cœur. Une fois arrivé au lycée, Momiji est un peu sceptique face à l’architecture d’inspiration chinoise et s’étonne de voir que beaucoup d’élèves sont très nerveux. Il ne tarde cependant pas à comprendre pourquoi : en fait, l’école est un véritable enfer où il va falloir affronter des monstres presque tous les jours et où la survie est un combat de chaque instant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tous les adolescents vous le diront, le lycée est un endroit infernal où il faut se battre pour survivre. Toutefois, cela n’a jamasi été aussi vrai que dans cette histoire qui se déroule dans un établissement où on ne souhaite pas enseigner aux élèves, la seule chose que l’on attend d’eux étant de survivre face à des monstres en utilisant des pouvoirs matérialisés par un mot (d’où le titre de la série car, on vous le rappelle, un aphorisme est une proposition énoncée en peu de mots qui résume un principe ou qui caractérise un mot sous un aspect singulier). A l’instar du héros, Momiji, on découvre cet environnement hostile et on comprend que s’attacher aux protagonistes peut faire souffrir (la moitié des élèves disparait à la fin de ce tome !). Quant à ceux qui survivent, cela se décompose en deux camps : ceux qui ont peur mais vont s’accrocher et ceux qui paniquent et ne veulent rien d’autre que s’en aller. L’introduction est donc violente mais efficace, des mystères s’ajoutent à tout cela, et les graphismes sont franchement soignés : la mise en bouche est savoureuse et, bonne nouvelle, le second volet sort en même temps que celui-ci !