L'histoire :
Iruma, un lycéen de 15 ans, ne se décourage jamais : avec son optimisme à toute épreuve et sa détermination, le garçon obtient tout le temps ce qu’il veut. Aujourd’hui le confirme une fois de plus lorsqu’il parvient à faire gagner son équipe de baseball alors que le match avait très mal commencé. Puis, il va à la piscine avec ses camarades, dont son meilleur ami Mattsun et la jolie Ren dont il est épris. Tout le monde se réjouit d’être au bord de la piscine. C’est alors qu’une nuée d’insectes arrive et commence à piquer les adolescents. Mattsun pousse Ren et Iruma dans l’eau avant de plonger lui-même. Quand le trio ressort de l’eau, il constate que tous les autres sont morts et en partie décomposés. Et ce n’est que le début du cauchemar car, juste après cela, des poupées géantes débarquent et se mettent à aspirer les gens. Iruma, d’ordinaire enjoué, bascule dans le désespoir face à ce qui semble être la fin du monde...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quand on voit d’entrée de jeu un jeune homme toujours enjoué et optimisme qui parvient à obtenir ce qu’il veut, on s’attend à ce qu’il soit un héros qui déchaîne les foules et garde sa détermination. Eh bien, ce n’est pas du tout le cas ici. Il faut dire que, en une seule journée, le monde est envahi par des monstres, son meilleur ami se sacrifie, et la fille qu’il aime disparaît sous ses yeux. Sur toute la première moitié du volume, on assiste à une invasion terrible et sanglante : le massacre à grande échelle est inévitable et le personnage principal, Iruma, perd toutes ses illusions et son moral. Le ton est donné, on n’est pas là pour rigoler, la fin du monde est bel et bien en train de se produire, et personne n’est épargné. Puis, dans la deuxième partie, on voit ce que sont devenus les survivants six mois plus tard : les monstres, appelés « Dolly », sont toujours là, certains humains cherchent un moyen de les tuer, d’autres - dont Iruma – voudraient juste avoir le courage de mettre fin à leurs jours. Bref, l’ambiance n’est toujours pas joyeuse et les personnages sont tous abimés psychologiquement et physiquement. L’introduction se déroule en deux temps, mais avec un même propos sombre, violent, impitoyable et désespéré : c’est assez inattendu et original, ce qui éveille notre intérêt et notre curiosité. L’action ne donne pas dans la demi-mesure et l’apparence de poupée des monstres les rendent encore plus glauques et inquiétants. C’est donc une bonne surprise que cette histoire qui ne laisse aucune place à la complaisance ni à la pitié : à suivre !
