L'histoire :
Nimura s’enfonce dans la forêt avec le fusil, suivi d’Ako, de Kikuchi et son ami. Ils essayent de fuir le policier qui veut les tuer mais finissent par arriver dans un cul-de-sac. Etant prêt à tout pour ne pas mourir, Nimura recharge le fusil avant d’enlever la sécurité et de viser vers là d’où vient le policier. Lorsque ce dernier rejoint les jeunes gens, Nimura lui tire une balle dans le ventre mais, malheureusement, le bruit du tir attire d’autres poursuivants. Nimura ne se décourage pas pour autant et fait feu à chaque fois qu’il aperçoit une ombre dans les arbres. Les assaillants se tiennent donc à l’écart et la nuit finit par tomber sans que le groupe n’ait pu quitter le cul-de-sac. L’ami de Kikuchi lui donne alors un médicament et Ako constate que l’ordonnance a été délivrée par le service neurologique de l’université de Tokyo, ce qui va lancer une discussion qui devient rapidement houleuse. Quelques minutes plus tard, le groupe de réfugiés est en train de se disputer quand le policer se relève et tire sur l’ami de Kikuchi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pendant que Teru reste inexorablement plongé dans le coma, Ako et ses autres compagnons de fortune sont victimes d’une véritable chasse à l’homme dans la forêt, avant de changer de terrain de jeu pour une ville en ruines où ils doivent en plus rechercher des médicaments. Comme à l’accoutumée, la tension et le suspense sont très élevés et il est donc impossible de ne pas vibrer au même rythme que les personnages. De plus, Ako va être obligée de prendre les armes pour se défendre, sa condition féminine aggravant une fois de plus le danger vis-à-vis du groupe de fous sanguinaires (mais pas de la manière qu’on pourrait croire) : cela alimente la liste des problèmes liés à la survie dans un milieu hostile tout en relançant le récit. Kikuchi sème également des graines d’explications sur le drame qui s’est produit, ce qui rehausse également notre curiosité et nous laisse l’espoir d’avoir enfin une révélation de taille. Toujours mis en scène par des graphismes très soignés, détaillés et qui dégagent une ambiance étouffante adéquate, l’histoire continue de nous faire vibrer et on trépigne d’impatience pour avoir la suite...