L'histoire :
Le train vient à peine d’arriver en gare de Harujion que descendent deux individus pour le moins atypiques : un garçon, Natsu, qui vomit aussitôt après avoir posé un pied à terre, et son ami, Happy le chat. Plus loin, une jeune femme nommée Lucy est à la recherche de nouvelles clés de portes magiques. Ses emplettes terminées, elle voit alors de nombreuses femmes crier et courir auprès d’un magicien célèbre s’appelant Salamander. S’approchant, elle tombe directement et étrangement sous son charme. Natsu et Happy sont venus dans cette ville car ils avaient justement entendus dire que Salamander y était mais, après s’être fait un passage entre les filles jusqu’à lui, ils ne le reconnaissent pas du tout ! Après quelques balbutiements, le prétendu Salamander part et Lucy se rend compte que son attirance était due à un sort de charme. Elle remercie donc Natsu et Happy en leur offrant à manger. Elle leur dit être venue pour faire partie d’une guilde, une organisation de magiciens. Ce qu’elle n’imagine même pas, c’est que Natsu fait partie de la plus réputée…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rave (Glénat) a été une série à succès de par le monde. Pourtant, celle-ci n’a pas toujours été très régulière du fait de l’inexpérience du mangaka. Aujourd’hui, nous découvrons sa nouvelle série, Fairy Tail, qui s’annonce pour le coup bien plus maîtrisée. L’univers présenté change aussi : nous suivons le parcours de Lucy et de Natsu au sein d’une guilde de magiciens. Magie et invocations sont donc le lot quotidien de ces deux énergumènes. L’histoire en elle-même innove assez peu, elle est conforme aux canons du genre et possède un humour ravageur. Entre les personnages totalement loufoques et les rebondissements saugrenus, on passe un moment agréable en lisant ce premier volet. Cette fois-ci, le mangaka semble maîtriser son scénario et ce, dès le début, ce qui laisse présager de belles surprises par la suite. Au niveau des dessins, il a également progressé, à tel point que son style ne rappelle plus celui d’Eiichiro Oda : il le transpire ! Les traits sont fins et détaillés, le découpage est dynamique et l’ensemble est parfaitement lisible. Cette mise en bouche nous laisse sur de bonnes dispositions et l’on espère que la suite ne nous décevra pas. Un shônen particulièrement efficace, pour les amateurs du genre !