L'histoire :
Maeda vient d'arriver dans le centre de redressement pour mineurs situé dans la préfecture de Chiba, au bord d'une falaise. Celui-ci prétend qu'il n'a rien fait et qu'il n'est pas responsable du meurtre dont il est accusé. Le lycéen est loin d'être ravi de devoir subir sa peine au beau milieu de délinquants en tout genre. Maeda est placé dans la cellule 4 avec Yoshioka, un type assez souriant, Yamanoi, un mec à lunettes au regard froid, et Iwakura, une véritable montagne de muscles. Les présentations faites, Maeda leur confie être accusé de meurtre mais qu'il est innocent. Lors du repas dans la salle de restauration, des tensions se produisent entre les prisonniers. Le sympathique Yoshioka se révèle plus fourbe qu'il n'y paraît puisqu'il est prêt à sortir une lame et planter son adversaire. Les gardes ayant rappliqué, c'est une sévère punition qui est octroyée à tout le monde : faire plusieurs dizaines de tours de la cour. Or, pendant qu'ils s'exécutent, un véhicule fait irruption dans le centre et a un accident. En descend un homme mal en point et qui se jette sur les autres pour les dévorer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La mode des zombies n'est pas prêt de disparaître et, du côté des mangas, les séries se multiplient avec en tête de file Highschool of the dead et I am a hero. Voici venir un nouveau challenger avec Fortress of apocalypse. Cette série en 10 tomes se focalise sur des adolescents se trouvant dans un centre de redressement au moment de la prolifération des mangeurs de cervelles. Le côté carcéral peut être une chose intéressante mais très vite les héros partent à l'aventure en quittant les lieux. Les personnages principaux sont tous bien campés avec le timide et innocent Maeda, l'intello, le sournois et la grosse brute. En solo ils mourront, unis ils survivront. Le pitch semblait prometteur et même si l'ensemble est bien moins surprenant que prévu, la lecture de Fortress of apocalypse reste agréable. Qui plus est, le cliffhanger de fin de volume augure du meilleur ! Visuellement, le dessinateur dispose d'un trait des plus corrects, même s'il manque encore d'un peu de personnalité. On regrettera par contre l’absence trop régulière de décors dans les cases. Une mise en bouche imparfaite mais qui pourrait bien se révéler plus surprenante par la suite.