L'histoire :
Quatre nouveaux cas de vengeance attendent la fille des Enfers :
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La grosse différence qui apparaît à partir de ce quatrième tome est que l’auteur fait varier légèrement le schéma de ses histoires, jusqu’ici toutes aussi linéaires et suivant un calque très précis où les seules différences venaient de la tête des personnages et de l’injustice mise en avant. En clair, cette fois-ci, un minimum syndical de rebondissements « inattendus » fait son apparition, mais toujours pas assez pour nous sauver de l’ennui. Sinon, toujours les mêmes défauts : personnages « délavés » (pas de personnalité, pas de volonté, pas de courage, pas de saveur…), situations caricaturales parfois à la limite du risible, et surtout des apparitions finales de la fille des Enfers, véritables points d’orgue de chacune de ces histoires, qui sont toujours aussi peu développées ou aussi mal mises en scène. Dernier détail énervant : une fois sur deux, la personne qui fait appel à la fille des Enfers se trouve être comme par hasard dans la même classe ou dans le même collège que cette dernière (son identité ne va plus être un secret pour personne d’ici peu de temps) ! On notera également avec amusement qu’on apprend seulement en lisant les bonus de fin qu’un nouveau personnage a fait son apparition dans ce quatrième tome et que l’on ne s’en est même pas aperçu ! Il s’agit de Kikuri, une enfant en kimono qu’on voit apparaître en arrière-plan d’une unique case sans aucune raison. D’une manière plus globale, on s’interroge toujours sur la moralité de mettre en avant une telle légende urbaine : « Quelqu’un te déranges ? Tue-le, c’est facile ! »… Le dessin reste à la limite du correct mais est toujours aussi linéaire lui aussi : tout se ressemble, la mise en scène laisse à désirer, les planches semblent surchargées alors qu’il y a finalement peu de remplissage mais le tramage vient alourdir tout ça… Seuls les yeux des personnages semblent soignés et, à la rigueur, le découpage fait preuve de beaucoup de variété. Bref, les histoires commencent à peine à être légèrement moins linéaires qu’auparavant mais la lecture est pourtant toujours très décevante, énervante, à mourir d’ennui… et, surtout, n’apporte vraiment rien. Une pierre à côté de l’édifice en quelque sorte…