L'histoire :
Misaki est au lycée quand elle reçoit un appel d’un membre du conseil qui lui explique que deux de ses camarades sont en train de se battre dans la rue. Craignant que cela ne nuise à la réputation du lycée, la demoiselle se précipite sur les lieux où elle se rend compte que ceux de son lycée ont affaire à des gosses de riches du lycée Miyabigaoka. Ceux-ci prétendent avoir été frappés sans raison et exigent des excuses sinon quoi cette histoire deviendra publique. Seulement, les deux camarades de Misaki refusent de s’aplatir devant les prétentieux de Miyabigaoka. Ces derniers laissent à Misaki une semaine pour faire changer d’avis ses camarades mais la jeune fille ne sait pas comment s’y prendre. Les jours passent et elle ne trouve toujours pas de solution au problème. De plus, à chaque fois qu’Usui s’approche d’elle au lycée, elle se déconcentre car la déclaration que lui a faite le jeune homme lui revient alors en mémoire. Heureusement, le garçon s’aperçoit de son trouble et va tout faire pour l’aider, mais sa façon de faire est très particulière...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A cause de son caractère de cochon, Misaki va devenir durant plusieurs chapitres la cible de riches lycéens issus d’une école prestigieuse. Parallèlement à cela, la demoiselle doit gérer Usui qui continue à lui faire du rentre-dedans et à la protéger l’air de rien, et le restaurant où elle travaille multiple les opérations spéciales pour attirer de nouveaux clients. Si l’ensemble se lit assez bien grâce à un bon rythme et de nombreux gags, il n’empêche que l’intrigue générale a encore du mal à décoller. Les situations s’enchaînent sans poursuivre de véritable ligne conductrice et, bien qu’il ne s’agisse seulement que du deuxième volume, on se demande bien comment l’auteur va offrir un scénario cohérent au récit. Par ailleurs, les graphismes continuent de plaire malgré une légère tendance à la surcharge des planches, et on apprécie le fan-service avec (pour ces messieurs) Misaki dans tout plein de tenues charmantes (différents costumes de soubrette, un tenue de sport, travestie en garçon...) ainsi qu’Usui qui ne rechigne pas à montrer son torse (pour ces demoiselles). Un deuxième opus somme toute plaisant même s’il ne fait pas décoller l’intrigue.