L'histoire :
En tant qu’héritière d’un grand groupe industriel, Chôkô a toujours vécu entourée de gardes du corps. A cause de cela, elle n’a jamais pu se faire d’amis. Elle rêve de mener une vie normale, mais son père s’y oppose farouchement. Finalement, son paternel lui laisse une chance de gagner sa liberté. Pour cela, Chôkô doit intégrer le lycée Mizonoo qui forme les meilleurs shinobis, et devra y trouver son bras droit avant la fin de ses études. Chôkô accepte et intègre donc l’établissement. Hélas, dès le premier jour, elle rencontre le fils du bras droit de son père : Ujô Tôgô. Ce dernier est certes beau, fort et convoité, mais il est aussi un peu trop obsédé par Chôkô et n’hésite ni à la coller ni à la harceler...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quand on entend parler de l’histoire d’une riche héritière et d’un shinobi beau et fort, on sent que le récit va être une soupe sentimentale. Heureusement, ce n’est pas du tout le cas ! L’humour vient tourner tout cela en dérision en conférant aux personnages des caractères décalés : Chôkô a trop confiance en elle, Ujô a tout du pervers obsessionnel, et leurs camarades ne valent guère mieux. Grâce à cela, de nombreuses situations comiques voient le jour et cela fonctionne vraiment bien. L’intrigue de fond n’est pas extraordinaire, loin de là, mais la façon dont elle est traitée est bien pensée et réellement rigolote. C’est inattendu mais bien trouvé, on s’amuse bien. En plus, les dessins sont bien fichus et en rajoutent eux aussi sur les codes du shôjo pour appuyer l’humour. Une bonne surprise !