L'histoire :
Ran et Mori ont capturé Mizutani et emmènent leur proie sur un échafaud en plein milieu de la cour. Ils ont décidé de punir Mizutani qui n’a pas encore été « baptisé », c’est-à-dire que les filles de l’école ne lui ont pas encore volé sa vertu. Certaines jeunes filles essayent de plaider la cause du garçon mais changent d’avis quand la chemise de Mizutani est déboutonnée : le torse en sueur du jeune homme les affole ! Dans la foule qui assiste au spectacle, Akamaru attrape Okitsu par le poignet pour ne pas que la demoiselle voit tout cela. Sur le trajet, Okitsu aperçoit une photo distribuée à la majorité des élèves sur laquelle on voit Mizutani en train d’embrasser une jeune femme et la lycéenne réalise qu’Akamaru est le seul à avoir pu prendre ce cliché. Mizutani se fait quant à lui injecter un produit qui le privera peu à peu de sa mobilité avant d’être relâché : la chasse peut commencer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le volume précédent se terminait au moment où Mizutani se faisait capturer et allait recevoir sa sentence. C’est donc ici que l’on découvre en quoi cela consiste : le jeune homme va tout simplement servir de sex toy à ces demoiselles s’il ne parvient pas à fuir. Inutile de préciser que l’action est donc au rendez-vous car la chasse à l’homme est survoltée. L’humour rythme le tout car, qu’il s’agisse de Mizutani ou ses poursuivantes nymphomanes, les personnages redoublent d’imagination pour nous offrir des moments de grand n’importe quoi. Du côté d’Okitsu, on obtient des révélations concernant les deux garçons qui lui tournent autour (Mizutani et Akamaru) : même s’il manque encore des détails, ce que l’on apprend nous permet de mieux comprendre les deux garçons tout en les rendant plus attachants. L’ensemble du récit est très plaisant et la touche sexy des graphismes ajoute au plaisir de la lecture. Les décors sont certes minimalistes mais les personnages sont suffisamment captivants pour nous le faire oublier. En tout cas, le rebondissement en fin de volume attise notre curiosité et on a donc hâte de voir ce que la suite nous réserve.