L'histoire :
En arrivant à l’appartement, Saki est déçu d’y trouver Ikeda et non pas Riya, d’autant plus que l’homme lui annonce que la personnalité du Riya « blanc » a refait surface. Au lieu de s’énerver, Saki demande un peu d’honnêteté de la part d’Ikeda qui avoue alors qu’il est amoureux de Riya. Sachant à quel point ce dernier a souffert dans sa vie, Saki sait que cela va être dur à supporter pour Ikeda et il décide alors de lui raconter l’enfance malheureuse de son cousin. A l’époque, le père de Riya était un célèbre concertiste mais l’âge lui a fait baisser son niveau de jeu et il décida de transmettre son don. Sa femme n’étant pas musicienne, l’homme en séduisit une et lui fit un enfant qu’il voulait modeler à sa convenance. Ainsi, dès son plus jeune âge, Riya a été formaté pour jouer du violon et les coups pleuvaient dès qu’il n’atteignait pas le niveau demandé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En commençant sur les révélations concernant le passé de Riya, ce troisième volume amorce efficacement le dernier virage de l’histoire. Grâce à ce que l’on apprend, le jeune homme n’est plus une énigme et se montre enfin attachant (il était temps !). De plus, la double-personnalité qu’il a développée prend ici tout son sens et cela rend le récit nettement plus intéressant et plus triste. La suite est néanmoins un peu moins prenante car les choses s’éternisent un peu avant de conclure l’intrigue un peu sèchement, et les quelques scènes torrides qui viennent parsemer l’ensemble ne suffisent pas à dynamiser le récit. Heureusement, les sentiments des personnages et leurs réactions sont bien expliquées et on peut ressentir un peu mieux leurs émotions, ce qui rend la lecture plus accrocheuse. Les dessins ne sont quant à eux toujours pas exceptionnels mais ont également évolué puisque l’on constate que les décors sont plus nombreux et que le rendu général est plus agréable à l’œil. Ce troisième volet est donc le meilleur de la série mais également le dernier, ce qui n’empêche pas cette trilogie de rester tout de même moyenne.