L'histoire :
Cela fait deux mois que Tomomi a fait sa déclaration à Rio. Cependant, au lieu de roucouler paisiblement, les deux garçons passent le plus clair de leur temps à réviser : ils sont en terminale et les examens de fin d’années sont cruciaux. Pendant les révisions, Rio ne peut s’empêcher de fantasmer en regardant Tomomi et il n’écoute donc pas beaucoup son petit ami. Ce dernier n’apprécie pas de parler dans le vide, surtout lorsqu’il s’agit de ce qu’il veut faire plus tard, et croit que Rio n’est en fait pas intéressé par lui. Du coup, Tomomi se contente toujours de ramener Rio chez lui sans jamais prendre le temps de rester. Chacun dans leur coin, ils pensent donc que leur amour n’est pas réciproque... En tombant sur une émission de télévision qui parle de la rupture sentimentale d’une star, Rio réalise qu’il s’est emballé tout seul sur leur relation et décide de se montrer plus distant avec Tomomi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
De l’aveu même de la mangaka, ce second volume enchaîne des situations classiques de quiproquos qui mettent le couple de Tomomi/Rio en péril. Dans le premier tiers, les deux jeunes gens se font des nœuds au cerveau pour rien car ils ne parviennent pas à communiquer (Tomomi croit que Rio est dans la Lune car il ne l’aime pas alors qu’en fait le garçon est toujours en train de fantasmer mais n’ose pas l’avouer). Il n’y a certes pas de réel problème mais on s’amuse de voir les scènes du point de vue de chacun des personnages, et leur manière de se faire des films est rigolote. Quant aux deux autres tiers, c’est la jalousie qui dévore les deux garçons : le beau voisin de Rio est un peu trop proche du garçon tandis qu’une femme semble s’accaparer Tomomi. Il n’y a pas non plus de quoi s’enflammer et tout se résout en fin de volume mais la narration, bourrée de gags et de sentiments, rend l’ensemble assez agréable et sympathique. L’ambiance décontractée et l’absence de gravité rendent le récit divertissant et on décroche plusieurs sourires lors de la lecture. Pour ce qui est des graphismes, rien de neuf par rapport au volet précédent : la qualité est là et Rio ressemble toujours autant à une fille. On notera tout de même des plans un peu plus osés lors des pénétrations que ce que l’on a l’habitude de voir. En tout cas, même si le récit n’est pas ce qu’on fait de plus original, on passe un bon moment et c’est bien là le plus important.
