L'histoire :
Après une journée de travail tellement longue qu’il fait déjà nuit, le docteur Uzuki rentre chez lui. Sur le trajet, il entend un chat miauler dans une ruelle sombre. Le médecin décide d’approcher l’animal et trouve ce dernier assis sur le corps d’un homme blessé, un revolver à côté de la main. Comprenant qu’il s’agit certainement d’un yakuza, Uuzki tremble de peur mais prodigue tout de même quelques soins à l’inconnu. Ce dernier reprend conscience et s’enquiert de l’identité du médecin avant de se monter très autoritaire. Dès que le yakuza lui en donne l’autorisation, Uzuki détale. Quelques jours plus tard, le yakuza débarque à l’hôpital avec un sous-fifre qu’il veut faire séjourner dans une chambre alors que celui-ci n’a rien. Le yakuza ne reconnaît pas Uzuki car il croit avoir été sauvé par une infirmière : Uzuki ne va cependant pas arriver à cacher la vérité bien longtemps...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si l’univers des yakuzas est souvent exploité dans les yaoï car cela est un milieu masculin, il est déjà moins courant de voir l’un de ces mafieux prêt à faire hospitaliser pour rien l’un de ses sbires afin de rechercher le médecin dont il est épris. Partant de là, le côté violent des yakuzas est relativement écarté (même si quelques scènes nous montrent les coulisses du clan), et on profite à la place d’une amusante petite histoire où un homme au tatouage de tigre est très entreprenant avec un mignon mais craintif docteur qui ressemble à un lapin (d’où le titre !). Etonnement, le récit ne s’avère pas aussi convenu que prévu et certains rebondissements sont franchement surprenants. De plus, l’ambiance reste légère et ne se prend pas trop au sérieux, ce qui rend le tout assez sympathique. Précisons aussi que les personnages ne sont pas non plus complètement stéréotypés et que les rôles sont parfois inversés ! Graphiquement, il n’y a rien de très original mais le résultat est tout à fait correct, les personnages étant séduisants et la mise en page bien exploitée. A essayer.