L'histoire :
Kei, un employé ordinaire et discret, tombe éperdument amoureux de Momo, un prostituée. Pour pouvoir l’aider à se sortir de sa condition, Kei emprunte beaucoup d’argent à des gens peu recommandables et donne tout à Momo. Hélas, non seulement Momo n’a jamais été dans le besoin comme elle le prétendait, mais en plus Kei se retrouve criblé de dettes qu’il ne peut pas rembourser. Désespéré, il décide de mettre fin à ses jours. Il s’enferme dans sa voiture avec l’intention d’y mettre le feu mais il est arrêté par l’intervention d’un homme juste avant de perdre connaissance. A son réveil, il est attaché à une chaise dans une pièce sombre où se tiennent deux hommes. Pensant qu’il s’agit de recouvreurs de dettes, Kei s’avoue prêt à se laisser tuer. Il fait en réalité fausse route : ses dettes ont été rachetées par le patron d’une maison close pour hommes dont il va devenir le nouveau salarié...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quand on lit le synopsis, on s’attend à quelque chose de bien glauque où des hommes sont contraints de se prostituer pour rembourser leurs dettes. Il est vrai que le récit commence de façon brutale, mais en fait ce n’est pas du tout cela qui fait l’intérêt de cette histoire. Ce sont les employés de la maison close qui en font toute la saveur : il y a autant de portraits différents que de personnalités attachantes, le récit évite de tomber dans la surenchère, les scènes de sexe ne sont pas graveleuses du tout et, au final, c’est une sorte de famille qui nous invite dans son quotidien. C’est assez surprenant mais loin d’être décevant : au contraire, on apprécie cette atmosphère particulière et son histoire. Les dessins sont quant à eux vivants, dynamiques et présentent des personnages charismatiques à souhait. En clair : on apprécie bien ce cirque !