L'histoire :
Lorsque Kurosu décide finalement d’intégrer une université différente de celle de son choix d’origine, et qui plus est dans les beaux-arts alors qu’il n’y connaît rien, tout son entourage s’évertue à essayer de le faire changer d’avis. Toutefois, le jeune homme est sûr de son choix et maintient donc sa position. Une fois là-bas, il s’intègre rapidement et se fait des amis. Toutefois, il s’arrête souvent pour contempler un tableau peint par un étudiant : l’œuvre le fascine et il a toujours du mal à en détacher le regard. Un soir, après une soirée arrosée avec des amis, Kurosu monte dans le dernier train pouvant le ramener chez lui. Il y aperçoit un jeune homme endormi qu’il réveille un peu brutalement. L’inconnu se précipite alors en dehors du wagon mais oublie son parapluie. En voulant le lui rendre, Kurosu ne fait pas attention et descend du train lui aussi, et les portes se referment aussitôt derrière lui. Le garçon, qui est étudiant dans la même université, l’invite alors à passer la nuit chez lui. Cela va marquer le début d’une grande amitié mais l’amour pourrait très bien venir s’inviter aussi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deux étudiants qui, après une rencontre fortuite dans le train, se lient d’une très forte amitié qui se transforme assez rapidement en amour : jusque-là, rien d’extraordinaire. Malheureusement, l’histoire dans sa globalité ne présente rien d’original non plus et ne parvient donc pas à se démarquer : les personnages sont assez stéréotypés, les rebondissements sont prévisibles et il n’y a pas vraiment de surprise tout au long de la lecture. Néanmoins, tout n’est pas négatif dans le scénario car ce dernier possède une narration assez fluide et les lenteurs du récit ne sont pas trop flagrantes. Du côté des graphismes, quelques planches présentent un découpage original, mais le reste est là aussi très classique, aussi bien dans le design des personnages que dans les décors ou, de façon générale, dans le trait. Du coup, même si ce one-shot se laisse lire facilement et d’une traite, il ne restera pas vraiment dans les mémoires.