L'histoire :
Dans un coin discret au sud du quartier Aoyama de Tokyo se trouve un host club nommé le « Palais de l’amour » et dont les clientes sont particulièrement riches. Tous les employés sont en compétition pour être le n°1 mais le préféré incontesté de ces dames est Kiriya Renjoji, dont le vrai nom est Kotaro. Le jeune homme est prêt à tout pour séduire les clientes car il a besoin d’argent, et le moins que l’on puisse dire est qu’il sait y faire. Cependant, quand sa petite amie restée à la campagne l’appelle, le garçon perd tous ses moyens et n’arrive plus à dire des mots d’amour. Un jour, Kotaro a rendez-vous avec une cliente dans un parc. Seulement, au lieu de voir la jeune femme arriver, c’est une gamine qui se présente avec une photo de lui à la main. Kotaro appelle sa cliente et cette dernière lui rétorque que la petite est leur fille et qu’il est temps que le jeune homme prenne ses responsabilités, avant de lui raccrocher au nez. Comme si ce n’était déjà pas assez difficile, la petite amie de Kotaro décide de lui rendre visite à Tokyo et des collègues du garçon l’espionne pour trouver son point faible...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Mayu Shinjo nous a habitués à du très mauvais (Love celeb pour n’en citer qu’un) et du juste bon (Ayakoshi koi emaki), aussi est-ce avec crainte que l’on ouvre ce one-shot qui nous relate l’histoire de Kotaro, un hôte qui sait charmer toutes ces dames sauf sa campagnarde de petite amie et qui va devoir jongler avec l’arrivée de cette dernière, l’apparition de son enfant dont il ignorait l’existence et des collègues qui complotent contre lui. Malheureusement, on arrive bien à vite à la conclusion que l’intrigue accumule trop les mauvais évènements et que cela donne du rythme mais ne dégage pas d’intérêt tant les situations sont déjà toutes vues. De plus, les personnages ne sont pas sympathiques et, même la petite fille n’est pas attachante tant elle sert à créer du pathos d’une façon aucunement subtile. Du côté des graphismes, l’auteur a conservé ses défauts en ce qui concerne les visages mais le reste est de bonne facture : la mise en page est correcte, le tramage est varié, les décors sont détaillés (quand ils sont là), les personnages sont expressifs... Hélas, cela ne sauve par le scénario du gouffre...