L'histoire :
Après avoir annoncé officiellement le meurtre du prince Clovis, Jeremiah est nommé gouverneur temporaire par procuration. Peu après cela, il a un entretien avec l’officier Kewell qui lui fait part d’une rumeur dérangeante qui commence à se propager, selon laquelle l’assassin de Clovis serait un soldat de l’armée britannienne. Cependant, Jeremiah n’est pas inquiet car il suffira de trouver un coupable qui les arrange pour endosser ce crime. Pendant ce temps-là, Suzaku et Lelouch sont dans un parc : après avoir sauvé un chat blessé dans un arbre, ils font quelques exercices physiques pour se mesurer l’un à l’autre : finalement, c’est l’eleven qui remporte la partie, ce qui n’a pas changé depuis leur jeunesse. C’est à ce moment qu’arrive leur camarade Rivaltz dont la présence fait partir Suzaku. Quelques instants plus tard à peine, ce dernier voit deux soldats en train de malmener un marchand de crêpes ambulant pour la simple raison que celui-ci est un eleven. Suzaku intervient lorsqu’un des deux soldats pointe son arme sur le marchand et que l’autre gifle le jeune homme car il n’est qu’un britannien d’honneur. C’est à ce moment qu’arrive Jeremiah qui dévisage Suzaku avant de lui demander son nom. Un peu plus tard dans la même journée, Suzaku est arrêté pour le meurtre du prince Clovis...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En s’ouvrant sur la nouvelle de la mort du prince Clovis, ce volume annonce d’entrée de jeu la couleur : la politique et les conflits territoriaux sont au cœur de l’histoire. Lelouch, en voulant sauver son ami Suzaku, va réaliser à quel point la motivation et la naïveté de ce dernier sont grandes, tout en continuant d’œuvrer en tant que Zero. Malheureusement, alors que les manipulations et les complots sont bien pensés, la narration se montre souvent maladroite avec des transitions un peu sèches ou trop faciles. De plus, les évènements sont un peu trop prévisibles et les caractères un peu trop enfantins des personnages viennent eux aussi gâcher la lecture. Bien qu’ils soient très corrects, les graphismes rajoutent un peu de lourdeur à la mise en scène : à chaque fois que Zero s’exprime, le masque et le visage de Lelouch sont juxtaposés au cas où l’on n’aurait toujours pas compris qu’il s’agissait de la même personne. Bref, ce volume est une déception mais peut-être la suite saura-t-elle se montrer plus convaincante.