L'histoire :
Au lycée, pendant la pause, Sugiura rejoint Hikaru qui est en train de regarder des fourmis avec une fascination inquiétante et de les dessiner. Le garçon tente vainement d’expliquer à son camarade qu’il ferait mieux de profiter de sa jeunesse pour s’intéresser à l’amour quand ils sont rejoint par Ota. Ce dernier souhaite faire une partie de catch ball avec Sugiura, mais ce dernier refuse car il n’en a pas fait depuis un moment. Ota en profite alors pour leur montrer une photo de sa copine sur son téléphone portable. Cette dernière est très mignonne et Sugiura est d’autant plus jaloux qu’Ota lui affirme avoir déjà couché avec elle. Après les cours, Sugiura et Hikaru aperçoivent Ota au club de catch ball. Malheureusement pour lui, Hikaru se prend une balle en pleine figure et le choc est si violent qu’il tombe à terre. Grâce à la sueur du garçon sur la balle, Hikaru voit alors ce qu’Ota a sur le cœur et s’empresse de le dessiner. Sur le papier, on peut y voir Yuko avec un gros rubik’s cube au-dessus d’elle. Apparemment, la demoiselle est la source des problèmes d’Ota...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quatre camarades vont avoir besoin de l’aide de Hikaru dans ce deuxième volet : Ota est submergé par sa petite amie, Kotoné n’assume pas ses sentiments amoureux, Hishida aimerait être une fille... En dehors du cas d’Ota où c’est Sugiura qui vole au secours de la personne, Hikaru va donc devoir aider à contrecœur ses camarades. Si les chapitres commencent de manière amusante, notamment grâce aux quiproquos qui font passer Hikaru pour un détraqué, les histoires proposées sont toutes relativement tristes : complexe d’infériorité, brimades, trouble de l’identité sexuelle... Néanmoins, on ne tombe pas dans le pathos pour autant et ce sont surtout des portraits intéressants qui nous dépeints avec à chaque fois une histoire différente pour une même douleur étouffante. Le scénario se montre donc toujours aussi novateur, malicieux, sombre et drôle à la fois, et c’est ainsi une fois de plus un véritable plaisir de lire ce titre. Les graphismes apportent également au capital sympathie car le mangaka varie les styles lors des phases de dessins de Hikaru et propose des planches fournies et léchées. En clair : un deuxième volume au moins aussi bon que le premier !