L'histoire :
Les mécaniens sont des sortes de robots créés pour aider les humains et animés grâce à une pierre d’un certain minerai qui leur sert de cœur. Shiroto est un mécanien aux allures de petit garçon et il vit paisiblement dans son village en compagnie de son grand-père et de Korona, une mécanicienne. Il est en train de se débattre pour que Korona ne lui fasse pas subir de révision quand deux étrangers venus du ciel, une jeune femme au chapeau qui parle et un homme aux cheveux longs, atterrissent en plein milieu du village, ce qui détruit l’atelier du grand-père de Shiroto. Le vieil homme vient à leur rencontre pour les gronder mais l’étranger le blesse grièvement au torse pour s’en débarrasser. Fou de colère, Shiroto attaque l’homme mais il est rapidement dominé. La femme prend alors la relève de Shiroto mais se fait avoir elle aussi et laisse tomber une sphère étrange sur le sol. Shiroto s’en empare et va alors se retrouver en possession d’un pouvoir gigantesque...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En s’ouvrant sur une faute d’orthographe dès la première bulle (qui sera hélas précurseur d’une longue série), ce volume commence terriblement mal et la lecture va malheureusement confirmer cette mauvaise impression. Tout d’abord, l’aventure commence de manière ultra classique : un jeune homme se retrouve soudainement doté d’un gigantesque pouvoir et part explorer le monde qu’il va devoir sauver. Pour l’instant, le synopsis tient sur un filigrane puisque Shitoro (le héros donc) souhaite simplement se faire enlever ce pouvoir. Il s’agit ici de faire connaissance avec les personnages, gentils comme méchants, mais ceux-ci ont du mal à se montrer attachants, en plus d’être des stéréotypes ambulants doublés - pour certains - d’idiots. Le scénario n’a donc pas encore véritablement amorcé le début de l’histoire ce qui ne nous donne pas vraiment envie de lire la suite. De plus, les combats auxquels on assiste ont beau offrir de l’action et nous monter de quoi sont capables les protagonistes, leur trop longue durée les rend ennuyeux. Quant aux graphismes, on est d’emblée frappé par une très forte utilisation de l’encrage et presque aucun tramage : il y a bien quelques cases avec des nuances de gris mais celles-ci sont si rares et le tramage mal posé que cela ressemble plus à un accident qu’à un effet volontaire. La mise en page est heureusement soignée et présente des planches dynamiques au sein desquelles évoluent des personnages expressifs. Néanmoins, les scènes d’action ne sont pas toujours très lisibles, ce qui est fort dommage. A noter que, sous la jaquette, la couverture est vernie et possède une petite histoire amusante. En résumé, cette première étape n’est pas réussie et ne donne pas envie de passer à la seconde.