Le multivers à l’assaut du multi Marvel. Car oui, des films dans le trip super héros hyper balaise contre des super méchants mega dangereux mais qui perdent toujours à la fin dans une baston finale toujours plus énorme, on en a mangé. Manger jusqu’à l’overdose. Et le personnage Doctor Strange, malgré son côté atypique et son acteur talentueux, n’a pas échappé à cette règle du film formaté à succès qui rapporte des milliards. Même Tony Stark n’a jamais réussi à inventer une technologie aussi performante et juteuse. Sauf que… Cette fois, c’est Sam Raimi qui est aux manettes. Et que le fameux réalisateur des trois premiers Spider-Man a réussi à faire un pont étonnant entre ces gros Blockbusters et son fameux Evil Dead. Un vrai tour de magie d’autant qu’il faut être sacrément puissant (au moins niveau Sorcier Suprême) pour arriver à amener le MCU sur un terrain beaucoup plus adulte et plus crépusculaire. Vous aurez donc le droit ici à des sorcières, des non morts, des spectres, des sorts terrifiants, des livres interdits… Mais ce n’est pas le seul enchantement de ce film. Sam Raimi parvient à réconcilier tout le monde avec ce concept parfois tordu du multivers, largement exploité depuis la série Loki. Avec une belle idée de départ, le multivers libère tous les champs des possibles à l’histoire et à la réalisation. Et quand vous associez le multivers avec les pouvoirs surnaturels de Doctor Strange, cela donne un combo détonant et plein de surprises.
Alors, la seule question qu’il faut vous poser après que vous ayez vu Doctor Strange in the multiverse of madness : « Êtes vous heureux? »