L'histoire :
La petite Lucie, que les lecteurs du journal Spirou connaissent bien, s’invite sur plus de 100 couvertures de disques de rock célèbres, pleines pages. Elle se fait hameçonner derrière le bébé de Nevermind de Nirvana. Elle tranche la queue de diable de Bon Scott d’AC/CD sur Highway to Hell. Elle ose traire la vache sur Atom heart mother des Pink Floyd. Elle ligote le groupe Madness tous ensemble tandis qu’ils font leur « silly walk » sur One steep beyond… Toutes les 5 pochettes, elle s’interroge le temps d’une courte BD en N&B sur l’origine d’un groupe ou leur « image de communication » qui émane de leur disque, ce qui permet à l’auteur quelques parenthèses didactiques…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Joan, artiste mulhousien auteur de la Petite Lucie (qui sévit dans le magazine Spirou), est visiblement un grand fan de rock’n roll. Dans cet ouvrage carré, il a repris et détourné 103 couvertures mythiques de 33 tours des « années rock » pour y intégrer sa petite Lucie de manière juste-à-propos. Selon votre âge, vos goûts et votre collection, vous reconnaîtrez aisément les pochettes de Nirvana, Led Zeppelin, AC/DC, Deep purple, les Stones, Iron Maiden, Pink Floyd, The Cure, Motorhead ou les Red Hot (pour ne citer que les plus connus), mais avec une Lucie intégrée dans le décor, qui vient ficher le boxon. Toutes les 5 pochettes, une page de BD en noir et blanc instaure un dialogue humoristique et didactique entre un spécialiste et Lucie, afin de focaliser sur les particularismes de l’un ou l’autre groupe, de leurs messages ou de leurs outrances. S’il constitue un bel hommage au registre musical, ainsi qu’un exercice graphique amusant, le propos n’intéressera à proprement parler que les purs fans de rock (et de la petite Lucie). Notons enfin qu’avant d’être une BD, Lucie in the skeud fut une exposition itinérante.