L'histoire :
- Cartes de vœux pour nos amis scientifiques : « Bravo ! Pour tes succès dans on ne sait quoi », « On ne comprend toujours rien à ton travail, mais on est très fier », « Félicitations, mais par pitié, n’essaie plus de nous expliquer ! »
- Les nouvelles aventures du chat de Shrödinger, le fidèle félin quantique. Timmy est tombé dans le vieux puits et simultanément, n’est pas tombé dans le vieux puits ?
- L’espèce inconnue : une petite bête espère ne jamais être découverte. Qui voudrait être catégorisée, exhibée, affublée d’un nom ridicule pour finir incorporé à un remède contre la perte des cheveux ? La vie ne se résume pas à la célébrité…
- Un laboratoire explore littéralement : regardons le bon côté des choses, la théorie des mondes multiples suggère qu’il y a une réalité où cette expérience s’est très bien déroulée.
- Il y a un œil de géant à la fenêtre ! Le scientifique a créé une parfaite copie miniature de la pièce dans laquelle, il se trouve.
- La particule théorique : soupçonnée, imaginée, décrite, traquée, discutée, réfutée… puis oubliée.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tom Gauld est connu pour ses illustrations dans la presse. Il prête son trait régulièrement pour le New York Times, le Guardian, et le New Scientist. En 2013, les éditions L’association sortent Goliath. Puis il sera en sélection officielle à Angoulême en 2015, pour Vous êtes tous jaloux de mon jet pack, aux éditions 2024 cette fois-ci. Dans ce Département des théories fumeuses, il nous emporte dans un univers scientifique qui met en avant des théories aussi farfelues, qu’intrépides, dans des scénettes courtes, rapides, au trait simple et efficace, aux couleurs franches. Une illustration ou un strip suffisent pour expliquer une théorie ou le quotidien des chercheurs de laboratoire, voire de l’histoire des sciences. Il taquine ainsi les scientifiques qui recherchent toujours à démontrer des hypothèses qu’eux seuls comprennent, sans jamais trouver quoi que ce soit ou presque ; et les trouvailles finiront davantage sur une étagère ou dans un musée d’art moderne plutôt que dans les annales de la science. Incontestablement, l’humour est là, fin et subtil, cocasse parfois. Une lecture sympathique, qu’Albert Einstein n’aurait sans doute pas refusée entre deux équations.
