L'histoire :
Un apprenti bonze vient troubler la méditation de son vénéré maître. Depuis quelques temps ses rêves sont hantés par une question cruciale : quelle différence peut-il y avoir entre une perle et une femme ? (indice : c’est une histoire de trou)
Au cours d’un safari, deux chasseurs tentent de ramener le lion qu’ils viennent d’abattre vers leur 4x4. Etant donné qu’en deux heures, ils n’ont pas fait dix mètres, un local qui passe par là leur conseille de tirer la bête dans le sens du poil…
En rentrant chez lui, un homme découvre un périmètre de sécurité autour de son entrée d’immeuble, baignée des gyrophares de la police. Un officier lui annonce : son voisin de palier était un psychopathe qui a massacré sa femme à coups de marteaux avant de la découper en morceaux à l’aide d’une scie. Cette nouvelle fait entrer l’homme dans une rage pas possible…
Et l’histoire du con qui joue de l’harmonica ? Et celle du cow-boy qui boit le crachoir ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Vuillemin ? Soit on connaît et on adore, soit on connaît et on abhorre. Vous savez, c’est le type qui dessine de la manière la plus crade possible les blagues les plus trashes qui soient. En général, ça se passe quelque part sous la ceinture, ça met en scène des kilos de morves et/ou de merde et/ou de vomi et ça provoque des éclats de rires sardoniques ou un profond dégoût. Bref, l’inverse absolu – et assumé comme tel – du raffinement. Pourtant, ce numéro 13 des Sales blagues de l’écho, n’est pas un numéro de chance. Si le dessin est toujours délicatement immonde, les blagues en elles-mêmes ne sont pas super poilantes. De fait, le dessinateur de l’Echo des Savanes se sent souvent obligé de rajouter quelques détails bien gores dans les coins, comme pour tenter d’atteindre le niveau scato requis. La blague la plus drôle, en devient même la plus politiquement correcte (le dialogue d’ours sur la banquise !). Un comble pour de « sales » blagues ! Allez, pas grave, le prochain recueil sera sans doute meilleur.