L'histoire :
Suite à un accident de voiture, Alice et sa fille Maya se retrouvent plongées dans le coma. Toutes deux se réveillent dans un hôpital malsain où le sang et la terreur règnent en maîtres. Un colosse les traque, cherchant des victimes pour pratiquer ses tortures. Maya parvient à sortir de là et à revenir dans le vrai monde. Peu après, c'est au tour de sa mère. Elles évoquent au personnel et à leurs proches le lieu où elles étaient... mais personne ne les croit. Alors qu'elles sont enfin en sécurité, Alice profite de la nuit pour subtiliser des adrénalines pouvant réveiller les autres comateux de l'établissement. La mère de famille a en effet croisé les victimes du sommeil profond et de ce terrible bourreau. Interceptée par un policier qui surveille les lieux, elle essaie de justifier son acte... mais rien n'y fait, personne ne l'écoute. Le pire arrive lorsque peu après, Maya rechute et retombe dans le coma...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier opus de Candy Mountains était loin d'être parfait. Ce récit mêlant thriller et ambiances horrifiques jouait la carte de l'exil d'une mère et de sa fille dans un hôpital sombre et malsain, alors qu'elles étaient toutes deux dans le coma. Si le synopsis évoque moult références du genre horrifique, l'histoire a du mal à trouver son rythme. Entre des rebondissements tout sauf effrayants et des scènes qui s'étirent plus qu'il n'en faut, on n'entre jamais en empathie avec les héroïnes. Certes, on ressent l'envie du scénariste de chercher le bon angle, mais le lecteur sera déçu de ne jamais frissonner. Dans ce second (et dernier) volet, Nikko multiplie les allers-retours dans cette dimension glauque, au point de la rendre presque normale. Il aurait été agréable de retrouver une atmosphère à la Clive Barker... Ce qui ne va pas non plus avec le style du récit, ce sont les dessins de Benoit Bernard. Ses planches sont certes très correctes, mais son style manque de noirceur et d'encrage appuyé. Bref, Candy Mountains apparaît un peu mièvre pour provoquer un quelconque flageolement des genoux. Dommage...